Bill C-350
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SUMMARY
This enactment repeals section 522 of the Criminal Code to remove the power of a judge of a superior court of criminal jurisdiction to grant interim release to a person accused of one of the very serious offences listed in section 469. These offences are
(a) an offence under any of the following sections:
(i) section 47 (treason),
(ii) section 49 (alarming Her Majesty),
(iii) section 51 (intimidating Parliament or a legislature),
(iv) section 53 (inciting to mutiny),
(v) section 61 (seditious offences),
(vi) section 74 (piracy),
(vii) section 75 (piratical acts), or
(viii) section 235 (murder);
(b) the offence of being an accessory after the fact to high treason or treason or murder;
(c) an offence under section 119 (bribery of judicial officers);
(c.1) an offence under any of sections 4 to 7 of the Crimes Against Humanity and War Crimes Act;
(d) the offence of attempting to commit any offence mentioned in any of subparagraphs (a)(i) to (vii); and
(e) the offence of conspiring to commit any offence mentioned in paragraph (a).
The enactment also prohibits the interim release of a person accused of an offence under section 264 (criminal harassment), 272 (sexual assault with a weapon, threats to a third party or causing bodily harm) or 273 (aggravated sexual assault), if there is direct evidence of identification. It provides that, if an application for the interim release of such a person is brought before a justice, and the justice is satisfied that there is credible or trustworthy evidence of identification of the accused by a victim or witness, the application must be refused.
The enactment also makes related amendments to the Extradition Act and the Youth Criminal Justice Act.
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SOMMAIRE
Le texte abroge l’article 522 du Code criminel afin d’enlever aux juges des cours supérieures de juridiction criminelle le pouvoir d’accorder une mise en liberté provisoire aux prévenus accusés de l’une des infractions très graves mentionnées à l’article 469. Ces infractions sont les suivantes :
a) une infraction visée à l’un des articles suivants :
(i) article 47 (trahison),
(ii) article 49 (alarmer Sa Majesté),
(iii) article 51 (intimider le Parlement ou une législature),
(iv) article 53 (incitation à la mutinerie),
(v) article 61 (infractions séditieuses),
(vi) article 74 (piraterie),
(vii) article 75 (actes de piraterie),
(viii) article 235 (meurtre);
b) l’infraction d’être complice après le fait d’une haute trahison, d’une trahison ou d’un meurtre;
c) une infraction visée à l’article 119 (corruption de fonctionnaires judiciaires);
c.1) une infraction visée à l’un des articles 4 à 7 de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre;
d) l’infraction de tenter de commettre une infraction mentionnée à l'un des sous-alinéas a)(i) à (vii);
e) l’infraction de comploter en vue de commettre une infraction mentionnée à l’alinéa a).
Le texte interdit également la mise en liberté provisoire des prévenus accusés d’une infraction visée aux articles 264 (harcèlement criminel), 272 (agression sexuelle armée, menaces à une tierce personne ou infliction de lésions corporelles) ou 273 (agression sexuelle grave), s’il existe une preuve d’identification directe. Le juge de paix saisi de la demande de mise en liberté provisoire d’un détenu doit la rejeter s’il est convaincu de l’existence d’une preuve crédible ou digne de foi, émanant d’une victime ou d’un témoin, qui identifie le prévenu.
En dernier lieu, le texte apporte des modifications connexes à la Loi sur l’extradition et à la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
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