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Bill S-16

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SUMMARY
This enactment recognizes the powers of First Nations peoples inhabiting lands reserved for their communities to exercise the jurisdiction and powers inherent in their status.
It provides for a process whereby a First Nation community may opt to come under its provisions by following the steps provided, and recognizes the jurisdiction of First Nations that do so. A referendum must be held on the subject and the proposal, including a constitution, must be put before the electors. The constitution must provide at least for accountability and for limits on the law-making powers of the First Nations government. The enactment applies only to recognized land-based indigenous communities.
First Nations lands are named aboriginal lands. They include reserve lands, lands acquired or owned by a First Nation before or after it comes under the Act that are declared by the Governor-in-Council to be its lands, treaty or land claim lands confirmed through negotiation or through the successful assertion of a claim, and any lands acquired by the First Nation before or after it comes under the Act as compensation for the expropriation of other land.
The enactment recognizes the jurisdiction of First Nations to legislate in specified fields, and reconciles that jurisdiction with the jurisdiction exercised by federal and provincial governments. The limits of a First Nation’s jurisdiction are set out in its constitution, and its law-making powers are limited by several factors, including the following:
(a) except in very limited areas, they are applicable only on the lands of the First Nation;
(b) they do not override federal laws related to compelling legislative objectives consistent with the fiduciary relationship between the Crown and aboriginal people;
(c) they may be limited by the First Nation’s constitution;
(d) in certain areas, such as environment, they are specifically limited; and
(e) the penalties that may be established are limited.
The First Nation has exclusive jurisdiction over its own laws in relation to the laying of charges and the prosecution of persons who contravene its laws. The enactment sets forth the relationship between the First Nation and the province in which it is situated. It also provides for the management of the First Nation’s land and finances.
The enactment contains a draft sample constitution, but a different constitution may be adopted, provided it is consistent with the Act and covers specified subject matters. The constitution must be approved by the people, and may be amended only by them according to its terms. A First Nation’s government cannot amend its constitution.
SOMMAIRE
Le texte reconnaît le pouvoir des peuples des premières nations habitant les terres réservées à leurs collectivités d’exercer les compétences et les pouvoirs inhérents à leur statut.
Il instaure un processus optionnel d’assujettissement par étapes. Pour s’assujettir au texte et faire ainsi reconnaître son autorité législative, la première nation doit faire approuver par référendum la proposition ainsi qu’un projet de Constitution. La Constitution doit à tout le moins prévoir les domaines de responsabilité du gouvernement de la première nation ainsi que les limites de son pouvoir de légiférer. Le texte ne s’applique qu’aux collectivités autochtones reconnues ayant une assise territoriale.
Les terres des premières nations portent le nom de terres autochtones. Elles comprennent les réserves, les terres dont la première nation était propriétaire ou qu’elle a acquises même avant son assujettissement au texte et qui sont siennes par déclaration du gouverneur en conseil, les terres cédées en vertu d’un traité, les terres obtenues à la suite d’une revendication territoriale confirmée par un règlement, négocié ou non, et les terres acquises par la première nation – même après son assujettissement au texte – à titre d’indemnité d’expropriation.
Le texte reconnaît la compétence législative de la première nation, dans les limites que lui impose sa Constitution et dans certains domaines précis, et concilie ce pouvoir avec celui exercé par les gouvernements fédéral et provinciaux. La Constitution restreint les domaines de compétence de la première nation et le pouvoir de légiférer de celle-ci est limité de plusieurs façons, dont les suivantes :
a) il ne vise que les terres de la première nation, sauf pour certaines régions spécifiques;
b) il est subordonné aux lois fédérales visant un objectif législatif impérieux compatible avec le rapport fiduciaire entre la Couronne et les peuples autochtones;
c) il peut être limité par sa Constitution;
d) il est strictement encadré dans certains domaines, tels que l’environnement;
e) les peines susceptibles d’être imposées aux contrevenants sont limitées.
La première nation a la compétence exclusive d’appliquer ses lois en matière d’accusations et de poursuites des contrevenants. La relation entre la première nation et la province dans laquelle elle est située ainsi que la gestion des terres et des finances de la première nation sont décrites dans le texte.
Il comprend un projet de Constitution, mais une Constitution différente peut être adoptée en autant qu’elle soit conforme au texte et traite des questions nécessaires. La Constitution doit être soumise à l’approbation de la collectivité et ne peut être amendée que par celle-ci, conformément à ses propres dispositions; le gouvernement de la première nation ne peut l’amender lui-même.
Available on the Parliament of Canada Web Site at the following address:
http://www.parl.gc.ca
Disponible sur le site Web du Parlement du Canada à l’adresse suivante :
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