La
délégation parlementaire de la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire
de la Francophonie (APF) qui a participé au séminaire « Légiférer contre
les violences faites aux femmes et aux filles », séminaire organisé
conjointement par l'Union interparlementaire et l’Assemblée nationale du
Burkina Faso tenu à Ouagadougou (Burkina Faso) du 30 mars au 1er
avril 2011, a l'honneur de présenter son rapport.
Composée de
l’honorable Rose-Marie Losier-Cool, sénatrice et présidente du Réseau
des femmes parlementaires de l’APF, la délégation était accompagnée de monsieur
François Michaud, secrétaire administratif de la Section.
Des
représentants des parlements du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du
Gabon, de la Gambie, de la Guinée équatoriale, du Mali, de la République
démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo,
ainsi que des représentants d’institutions gouvernementales et d’associations
de la société civile se sont réunis dans le cadre du séminaire régional.
L’allocution
de bienvenue fut prononcée par madame Zénabou Drabo Ouedraogo, députée
(Burkina Faso), qui fut suivie par une allocution de monsieur Martin
Chungong, directeur de la Division de la Promotion de la démocratie de
l’Union interparlementaire, allocution lue par son représentant. L’allocution
d’ouverture de monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président de
l’Assemblée nationale du Burkina Faso, fut lue par madame Mariam Marie
Gisèle Guigma Diasso, 2e vice-présidente de l’Assemblée
nationale du Burkina Faso et présidente du comité d’organisation du séminaire.
La cérémonie d’ouverture fut conclue par un message de madame Chantal
Compaoré, épouse du Chef de l’État, qui a, entre autres, plaidé en faveur
de l’interdiction mondiale des mutilations génitales féminines (MGF).
La première
séance de travail porta sur « la violence faite aux femmes et aux
filles : ses formes, ses causes, ses conséquences et pourquoi il est
difficile d’y mettre fin ». Elle fut présidée par madame Marie Mukantabana, vice-présidente du
Sénat (Rwanda); les intervenantes étaient madameMarie
Pierre Raky Chaupin, coordonnatrice du Fonds d’affectation et de la
campagne pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, ONU FEMMES; madame
Épiphanie Meteteiton Houmey Eklu-Koevanu, juriste, chargée de Programme
au Groupe de Réflexion et d'action, Femme, Démocratie et Développement (GF2D)
du Togo; madame Wendyam Zare Kaboré, magistrate, directrice générale des
affaires juridiques et judiciaires, Ministère de la Justice (Burkina Faso) et
monsieur Achille Tapsoba, député (Burkina Faso), membre de la Commission
des affaires générales, institutionnelles et des droits humains.
La deuxième
séance de travail porta sur « les instruments juridiques internationaux et
régionaux permettant de traiter le problème de la violence faite aux femmes et
aux filles ». Le président de séance fut monsieur Célestin Koussoube,
président de la Commission de l’emploi, des affaires sociales et de la culture
(Burkina Faso), et les intervenantes furent madame Victoria Popescu,
vice-présidente du Comité des Nations Unies pour l’élimination des
discriminations à l’égard des femmes; maître Fatimata Djourte, avocate,
ancienne présidente de l’Association des femmes juristes du Mali et madame Mme Karin
Grimm, coordonnatrice de projet « Genre et RSS » - Programmes
spéciaux, DCAF.
La troisième
séance de travail porta sur « les éléments d’une réponse globale et multisectorielle
à la violence faite aux femmes et aux filles ». La présidente de séance
fut madame Sophie Moulengui-Mouele, sénatrice (Gabon), et les
intervenantes furent madame Marie Pierre Raky Chaupin et madame Korotoumou
Ouedraogo, représentante de madame Marie Rose Sawadogo, secrétaire
permanente du Comité national de lutte contre la pratique de l’excision,
Burkina Faso.
La quatrième
séance de travail porta sur « le pouvoir de légiférer contre la violence
faite aux femmes et aux filles : les composantes de la législation »
et fut présidée par monsieur Jacob Ouedraogo, député, président de la
Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains
(Burkina Faso). Les intervenants furent madame Rosalyn Park, directrice
de la recherche, The Advocates for Human Rights; monsieur Günther Lanier,
programme de la Protection juridique et socio économique des enfants et des
femmes, Unicef - Burkina Faso, et madame Athanasie Gahondogo, députée
(Rwanda).
La cinquième
séance de travail porta sur « le pouvoir de légiférer contre la
violence faite aux femmes et aux filles : les stratégies
parlementaires ». Cette séance fut présidée par l’honorable Rose-Marie
Losier-Cool, sénatrice (Canada), présidente du Réseau parlementaire de
l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), qui souligna avec joie la
forte participation masculine à ce séminaire ainsi que la vigueur et la
franchise des débats percutants tenus à Ouagadougou sur un sujet souvent
difficile d’approche. Les intervenants furent madame Athanasie Gahondogo,
députée (Rwanda); monsieur Aliou Aya, député (Mali), président du Réseau
des parlementaires maliens pour la lutte contre les violences faites aux femmes
et aux enfants, et monsieur Bila Dipama, député (Burkina Faso), membre
de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits
humains.
La sixième
séance de travail fut consacrée aux groupes de travail.
La septième
séance de travail porta sur « la création d’un environnement favorable à
l’application de la législation contre les violences faites aux femmes et aux
filles » et fut présidée par madame Nassara Djobo Ouro-Bang’na,
deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale du Togo. Les intervenants
furent monsieur Kelvin Hazangwi, directeur national de
Padare/Enkundleni/Men’s Forum on Gender et membre du Conseil contre la violence
domestique (Zimbabwe); maître Franceline Toe Bouda, avocate, présidente
de la coalition pour la mise en œuvre de la CEDEF (Burkina Faso); madame Nestorine
Sangare Compaore, gestionnaire de programmes, NDI, et monsieur le docteur Oumar
Ndoye, député (Sénégal), président de la Commission de la santé, de la
population, des affaires sociales et de la solidarité nationale.
Après une
séance de synthèse, le discours de clôture fut prononcé par monsieur Roch
Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso.
La
délégation canadienne souhaite remercier monsieur Jules Savaria, ambassadeur du
Canada au Burkina Faso, pour son appui inestimable tout au long de ce
séminaire, pour sa grande disponibilité et pour avoir partagé sa connaissance
approfondie du pays et de la région.
La Section
canadienne de l’APF désire souligner l’apport financier de l’Assemblée
parlementaire de la Francophonie à cette importante mission.
Respectueusement soumis,
L’hon. Rose-Marie Losier-Cool, sénatrice
Membre de la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la
Francophonie (APF)