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Activités et rapports interparlementaires

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Triés en ordre chronologique inverse
UIPU Groupe canadien de l'Union interparlementaire

L’honorable Salma Ataullahjan, sénatrice, vice-présidente du Groupe canadien de l’Union interparlementaire (UIPU) et présidente du Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient de l’Union interparlementaire (UIP) a convoqué une réunion extraordinaire de ce Comité afin de discuter des plus récents développements en Palestine et en Libye. Avant que le comité débatte des développements et des mesures qu’il pourrait prendre, le Secrétariat lui a donné une séance d’information sur la situation dans la région et la correspondance à ce sujet soumise par les Parlements membres.

Le Conseil directeur de l’UIP a institué le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient en 1987 afin d’accompagner le processus de paix dans la région. Le Comité se compose de 14 membres qui ont un vif intérêt pour le Moyen Orient ou des compétences en la matière. C’est le Conseil directeur qui les élit pour un mandat de quatre ans. Les membres du Comité encouragent le dialogue entre parlementaires, toutes allégeances confondues, des parlements d’Israël et de la Palestine, les représentants des pays voisins et des médiateurs du Quatuor pour la paix (Nations Unies, États Unis, Union européenne et Russie) et tentent de resserrer les liens entre les parlementaires de la région. Le Comité se réunit à huis clos, mais il rédige des rapports et les soumet au Conseil directeur de l’UIP.

CPAM Section canadienne de ParlAmericas

Le 22 juillet 2020, M. Marc Serré, député, président de la Section canadienne de ParlAmericas, et la sénatrice Rosa Galvez, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas et vice-présidente (Amérique du Nord) du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas (RPCC), ont participé à une réunion virtuelle sur le thème «Sensibilité au genre et résilience aux catastrophes pendant la crise de la COVID-19». Les participants regroupaient des parlementaires, du personnel technique et des représentants d’organisations de la société civile des Amériques et des Caraïbes.

Gale Rigobert, ministre de l’Éducation, de l’Innovation, des Relations de genre et du Développement durable de Sainte-Lucie, a souhaité la bienvenue à tous les participants à la réunion. Par la suite, Tonni Brodber, chef de bureau par intérim du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, Andy Daniel, président de l’Assemblée de Sainte-Lucie, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les discours d’ouverture. Mme Rigobert a également animé une séance au cours de laquelle des présentations sur le thème de l’inégalité entre les sexes dans les situations de catastrophe et de crise ont été faites par Angie Dazé, conseillère politique principale à l’Institut international du développement durable (IIDD); Kyana Bowen, chargée de programme au Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, et Elizabeth Riley, directrice générale par intérim de l’Agence caribéenne de gestion des catastrophes et des réponses aux urgences (CDEMA).

Mme Dazé a expliqué que le genre interagit avec d’autres facteurs, tels que l’âge, l’incapacité, l’ethnicité et l’orientation sexuelle, et influe sur la vulnérabilité des gens devant les changements climatiques et les catastrophes. Elle a décrit trois éléments d’une approche tenant compte du genre visant à renforcer la résistance aux changements climatiques et aux catastrophes : la reconnaissance des différences entre les sexes dans les besoins et les capacités de gestion des risques climatiques et des catastrophes; la participation et l’influence équitables des hommes et des femmes dans les processus de planification et de prise de décisions; l’accès équitable des hommes et des femmes aux services financiers. Enfin, Mme Dazé a présenté certains des travaux de l’IIDD portant sur la sensibilité au genre, les changements climatiques et la gestion des risques de catastrophe.

Mme Bowen a décrit certaines façons dont la planification de la préparation et de la réponse aux catastrophes peut être transformatrice sur le plan du genre, menant à des changements durables dans les normes liées au genre. Elle a fait remarquer que, par rapport à la plupart des autres régions du monde, les Caraïbes sont confrontées à davantage de risques naturels, tels que les ouragans, les inondations, les variations du niveau de la mer, la sécheresse et les tremblements de terre. Mme Bowen a également évoqué la manière dont la planification de ces risques peut transformer les rapports hommes-femmes dans les ménages et les communautés, et au niveau national et régional. Enfin, elle a résumé certaines des interventions du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes dans le cadre de la pandémie de COVID-19.

Mme Riley a décrit les différents types de risques qui sont courants dans la région des Caraïbes, notamment les tremblements de terre, les ondes de tempêtes, les inondations et les éruptions volcaniques. Elle a souligné que le nombre d’ouragans dans l’Atlantique en 2020 est déjà plus élevé que la normale, et que compte tenu des défis supplémentaires découlant de la pandémie, les pays sont confrontés à un scénario complexe et multirisques qui rendra l’intervention en cas de catastrophe plus difficile. Mme Riley a expliqué qu’en tant qu’agence de la Communauté des Caraïbes, la CDEMA soutient les pays dans leurs efforts visant, entre autres, à mobiliser et à coordonner les secours en cas de catastrophe. Elle a décrit les répercussions des changements climatiques dans la région des Caraïbes et souligné une augmentation de l’intensité des tempêtes tropicales et des dégâts qu’elles causent. Mme Riley a également souligné l’importance de la résilience et déclaré que la CDEMA perçoit le genre comme un thème transversal dans tous ses travaux. Enfin, elle a commenté le nombre de cas de COVID-19 dans la région et discuté des façons dont les Caraïbes pourraient faire face à la saison des ouragans dans le contexte de la pandémie.

Après les exposés, plusieurs participants ont brièvement évoqué certaines ressources que les parlementaires pourraient vouloir utiliser lorsqu’ils abordent les questions d’égalité entre les genres, de changements climatiques et de réduction des risques de catastrophe. Jack Hardcastle, adjoint de programme au Secrétariat de l’Association parlementaire du Commonwealth, a fait état d’une boîte à outils que l’Association a publiée sur les changements climatiques, conçue expressément pour les petits États insulaires.

Le président Daniel a présenté deux publications : COVID-19 : Une analyse de l’agenda législatif et le centrage de l’égalité des genres dans les réponses législatives, corédigée par ParlAmericas et Directorio Legislativo, et Protocole parlementaire pour la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique, dont ParlAmericas est l’auteur.

Massimiliano Tozzi, chef de projet au Programme des Nations Unies pour le développement, a commenté le projet «Permettre une récupération en cas de catastrophe, une résilience climatique et environnementale sensible au genre dans les Caraïbes (EnGenDer)». Il a déclaré que le projet vise à garantir que les mesures relatives aux changements climatiques et à la réduction des risques de catastrophe reposent sur une analyse des inégalités entre les genres et soient conçues pour atténuer les inégalités existantes.

Après une discussion au cours de laquelle les participants ont fait part des pratiques exemplaires de leurs pays en matière de sensibilité aux questions de genre et de résistance aux catastrophes, Mme Brodber et Chester Humphrey, vice-président (Caraïbes) du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas et président du Sénat de la Grenade, ont prononcé le mot de la fin.

CCOM Section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth

Les députés nouvellement élus de l’Assemblée législative d’Anguilla ont participé au séminaire postélectoral, le programme le plus ancien de l’Association parlementaire du Commonwealth. Il était présenté pour la première fois de manière virtuelle, avec des intervenants venant de partout dans le Commonwealth, en raison des restrictions relatives aux déplacements découlant de la pandémie de COVID-19. Mme Yasmin Ratansi, députée, présidente de la section canadienne, a été invitée comme panéliste. Lors d’une partie de l’atelier, elle a abordé le rôle des comités dans le système parlementaire de Westminster lors d’une table ronde. À une autre occasion, elle s’est exprimée sur comment renforcer la voix des femmes au parlement.

ICCI Conseil interparlementaire mixte

15 juillet 2020

Réunion du Conseil Interparlementaire mixte -- #182 -- Par vidéoconférence

UIPU Groupe canadien de l'Union interparlementaire

Le Forum politique de haut niveau est l’instance des Nations Unies responsable de l’examen mondial des progrès réalisés quant à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD). Dans le cadre de sa contribution au Forum politique de haut niveau, l'Union interparlementaire (UIP) organise un forum parlementaire annuel, qui vise à donner aux parlementaires qui participent au forum politique l’occasion de discuter du thème principal de la séance et de parler de leurs expériences au sujet de la mise en œuvre des ODD. Le thème principal de la séance de 2020 était « Le grand redémarrage : tirer des leçons de la crise de la COVID 19 pour accélérer la mise en œuvre des ODD ».

L’honorable David McGuinty, C.P., député et président du Groupe canadien de l’Union interparlementaire (UIPU), a dirigé une délégation de parlementaires composée de l’honorable Peter Boehm, sénateur, de l’honorable Kim Pate, sénatrice, de Mme Julie Dzerowicz, députée, de Mme Iqra Khalid, députée et de M. Sven Spengemann, député. Les délégués ont entendu des présentations d’experts et ils ont discuté avec d’autres parlementaires de l’importance d’accroître le soutien accordé à la mise en œuvre des ODD. Les intervenants ont précisé que la pandémie de COVID 19 n’a fait que rendre plus évidente la nécessité de faire la transition vers des modèles économiques plus durables et plus équitables. M. McGuinty et le sénateur Boehm ont parlé au nom de la délégation en insistant sur les répercussions intersectionnelles de la pandémie de COVID 19 sur la mise en œuvre des ODD et sur la nécessité de traduire certains principes en politiques fondées sur des données probantes auxquelles les gens peuvent adhérer.