Du 15 au 19 août 2009, la section
canadienne du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis (GIP) a été
représentée à l’assemblée annuelle de 2009 du Council of State Governments –
Southern Legislative Conference (SLC) à Winston-Salem, en Caroline du Nord,
par l’hon. Wayne Easter, C.P., député, vice-président du groupe, par le
sénateur Wilfred Moore, vice-président, et par M. Brad Trost, député,
vice-président.
Fondée en 1947, la Southern
Legislative Conference est composée de législateurs provenant des
assemblées législatives de 16 États du Sud (voir l’annexe). Sa mission consiste
à favoriser et à encourager la coopération intergouvernementale
entre États membres.
Les 16 États de la SLC jouent un rôle
important dans les relations canado-américaines. Selon des données récentes,
sur les 7,1 millions d’emplois aux États-Unis qui dépendent des échanges
bilatéraux entre le Canada et les États-Unis, plus de 2,6 millions se trouvent
dans ces États membres. Récemment, on a estimé que le commerce bilatéral
s’élevait à plus de 118 milliards de dollars par année, soit environ
55 milliards de dollars en exportations de ces 16 États vers le
Canada, et plus de 63 milliards de dollars en importations. Onze des 16
États de la SLC ont le Canada comme principal marché d’exportations étrangères.
En outre, des données récentes laissent entendre qu’au cours d’une année, les
Canadiens effectuent plus de 6,2 millions de visites dans les États
membres de la SLC et y dépensent plus de 3,8 milliards de dollars, tandis
que les citoyens des États de la SLC effectuent près de 2,2 millions de
visites au Canada et dépensent près de 1,5 milliard de dollars.
La rencontre s’est divisée en une
multitude de séances, notamment des plénières, des comités et des tables
rondes. Les séances plénières avaient pour thèmes :
·Susciter le développement économique dans une
conjoncture de tensions budgétaires extrêmes
·Instabilité économique et stratégies
d’investissement étatiques
·De Madoff à la fraude Medicaid
·Une conversation avec Clyde Edgerton.
Les comités suivants ont tenu des
séances à l’occasion de la rencontre:
·Agriculture et développement rural
·Développement économique, transport et affaires
culturelles
·Éducation
·Énergie et environnement
·Affaires budgétaires et activités du
gouvernement
·Services humains et sécurité publique
Enfin, le Groupe de travail régional
des États atlantiques et de la côte du golfe du Mexique « Gulf Coast &
Atlantic States Regional Task Force » a tenu une séance.
L’interaction avec les législateurs
étatiques permet aux membres du GIP de mieux réaliser leur objectif, à savoir
trouver des points de convergence dans nos politiques nationales respectives,
amorcer un dialogue sur les points de divergence, encourager les échanges d’information
et promouvoir une meilleure compréhension sur des problèmes communs. De plus,
les réunions avec les législateurs des États offrent aux membres du GIP des
occasions importantes de faire des apports et de recueillir des renseignements
sur des questions d’ordre étatique qui influent sur le Canada.
Le présent rapport résume les débats
qui ont eu lieu lors des séances plénières et de certaines séances de comité.
FORUM AGRICOLE DE 2009: LA SÉCURITÉ
ALIMENTAIRE EN TRANSITION
Le représentant Terry England, État
de Géorgie
·la salmonelle n’évolue pas librement dans le
beurre d’arachide, ni dans la pâte de beurre d’arachide; il peut arriver que
l’on prélève de nombreux échantillons et que l’on ne trouve aucune
« poche » de salmonelle;
·chaque établissement devrait être doté, au
minimum, d’un système d’analyse des risques et de point critique pour leur
maîtrise (HACCP) ou d’un système compatible avec le HACCP assujetti à des
inspections aléatoires;
·il faut discerner qu’il y a un problème à un stade
précoce, avant que l’aliment n’entre dans la chaîne d’alimentation.
La sénatrice Francis Thompson, État
de la Louisiane
·les maladies d’origine alimentaire sont
omniprésentes aux États-Unis;
·le nombre d’inspecteurs dans l’ensemble du pays
est insuffisant;
·25 p. 100 de la population américaine devient
malade par suite de l’absorption d’aliments contaminés et le nombre de
personnes qui en meurent chaque année est plus élevé que celui des victimes des
attaques du 11 septembre 2001 à New York;
·il conviendrait d’adopter des mesures proactives
plutôt que réactives dès lors qu’un problème apparaît;
·il faut adopter des procédures de rappel
« effectives » lorsque surgissent des problèmes alimentaires;
·il faut des pénalités correctives plutôt que
punitives et ces pénalités devraient être suffisantes pour inciter les
personnes concernées à adopter les comportements « appropriés ».
Michael Doyle, Université de
Georgia
·le système de sécurité alimentaire des
États-Unis comporte certaines lacunes, notamment en ce qui concerne:
ola surveillance : les États ne sont pas
tous également déterminés à participer à PulseNet et les ressources dont ils
disposent pour le faire sont limitées; Pulsenet est le principal système de
surveillance de sécurité alimentaire pour la détection des épidémies de maladie
d’origine alimentaire;
ol’inspection : la US Food and Drug
Administration délègue une part importante des inspections d’usines
d’aliments aux États et les programmes d’inspection étatiques varient selon la
compétence des inspecteurs, la rigueur des inspections, le caractère approprié
des programmes d’inspection, la fréquence des inspections, le suivi lorsque
l’on observe des déficiences et la communication des résultats à la Food and
Drug Administration;
ol’inspection des aliments importés et leur
assujettissement à des essais: pour ce qui est des aliments importés, les
inquiétudes portent notamment sur les questions de sécurité microbiologique, la
contamination par des agents pathogènes des produits et des matières fécales
utilisées dans la production aquacole dans certains pays;
oaudits tierce partie : beaucoup de sociétés
alimentaires utilisent des vérificateurs de tierce partie pour déterminer le
respect des exigences par les fournisseurs et les vérificateurs ne possèdent
pas toujours les données et la formation requises pour le type d’usine faisant
l’objet d’une inspection; il se peut aussi que, étant payés par la société qui
demande l’audit, ils ne soient pas impartiaux; enfin, il arrive que, comme les
inspections sont souvent annoncées à l’avance, les usines adoptent lors de la
vérification un « comportement idéal »;
oles écarts entre sociétés concernant les engagements en matière de
sécurité alimentaire : le comportement de certaines sociétés est parfois
dicté d’abord et avant tout par des impératifs économiques et il arrive souvent
qu’elles ne soumettent pas le produit alimentaire fini à des essais permettant
de détecter des microbes nuisibles.
·il faut des inspections normalisées à tous les
échelons de gouvernement;
·les inspections fédérales sont peu fréquentes
·il y a des variations concernant la crédibilité
des essais de laboratoire et des protocoles d’échantillonnage
·par suite de la mondialisation de l’industrie
alimentaire, il y a eu une augmentation spectaculaire des importations
alimentaires aux États-Unis
·les pratiques d’assainissement de la production
et de la préparation d’aliments ne sont pas équivalentes partout dans le monde
·dans certains pays, les eaux usées et le fumier
sont utilisés comme engrais
·environ 1 p. 100 des aliments importés
assujettis à la réglementation de la US Food and Drug Administration fait
l’objet d’une inspection visuelle, et moins de 0,5 p. 100 des chargements
alimentaires font l’objet d’essais
·les essais auxquels sont assujettis des
échantillons représentatifs de chargements importants d’aliments importés ne
sont pas adéquats
·plusieurs des méthodes utilisées pour analyser
les contaminants alimentaires sont utilisées depuis des décennies et doivent
être modernisées
·la notion d’analyse des aliments fondée sur le
risque est mal définie et n’est pas scientifiquement approuvée
Steve Solomon, United States Food
and Drug Administration
·le Président Obama s’est engagé personnellement
à accroître la sécurité alimentaire et a établi un groupe de travail sur la
sécurité alimentaire; en outre, le Sénat des États-Unis et la Chambre des
représentants étudient présentement les lois en matière de sécurité alimentaire
·le système actuel est réactif et il faudrait
plutôt mettre l’accent sur la prévention proactive des maladies d’origine
alimentaire; il est préférable de prévenir les problèmes avant qu’ils ne
surgissent
·les approvisionnements alimentaires peuvent être
contaminés par plusieurs intervenants à plusieurs stades; de plus, il y a
plusieurs centres d’autorité qui sont responsables de la sécurité alimentaire à
divers niveaux de gouvernement
·la contamination des aliments peut être
intentionnelle ou non intentionnelle
·au fil du temps, les modes de production, de
cuisson et de consommation des aliments évoluent; il suffit de penser, par
exemple:
oaux diverses habitudes nutritionnelles
oà la consommation des repas hors du foyer
oaux achats effectués dans les marchés d’alimentation
plutôt que dans les marchés de producteurs agricoles
oà la consommation de mini-carottes plutôt que de
carottes pelées et coupées au foyer
oà la contamination de tous les convives d’un
buffet à salades causés par une laitue pommée contaminée plutôt que la
contamination d’une seule famille au foyer
oà la mondialisation des importations alimentaires dans un contexte
où l’on ne connaît rien des systèmes de sécurité alimentaire dans les autres
pays
·il faut un système de sécurité alimentaire axé
sur la santé publique privilégiant trois aspects :
ola prévention comme priorité
oune surveillance accrue et une application de la
réglementation
odes interventions et des recouvrements améliorés
·les systèmes fédéraux et étatiques de sécurité
alimentaire ne sont pas suffisamment intégrés; de plus, les normes diffèrent et
il y a des dédoublements
·le pays a besoin d’une approche plus
systématique et intégrée en vue de déterminer et de contrôler les risques qui
entraînent des maladies d’origine alimentaire, le tout accompagné d’une
application adéquate des règles
·un système de sécurité alimentaire privilégiant
la prévention exige :
oun système d’enregistrement
odes contrôles préventifs
oune surveillance
ol’accès à l’information
odes outils de réglementation pour les
contrevenants
ola traçabilité partout au sein du système
ola mise en commun de l’information
RÉADAPTATION PROFESSIONNELLE ET
EMPLOI ASSISTÉ (Comité des services humains et de la sécurité publique)
Toni King, État de la Caroline du
Nord
·les Américains handicapés ont besoin d’aide pour
se préparer à exercer un emploi rémunérateur, pour l’obtenir et pour s’y
maintenir
·des résultats heureux sur le plan de l’emploi
devraient constituer un objectif important
·il importe que les employés handicapés soient en
mesure de satisfaire aux exigences essentielles de leur emploi grâce à une
adaptation à des besoins spéciaux
SUSCITER LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
DANS UNE CONJONCTURE DE TENSIONS BUDGÉTAIRES EXTRÊMES
Ray Perryman, The Perryman Group
·il n’y a pas de réponses magiques aux questions
concernant les causes qui ont entraîné l’économie mondiale « dans ce
pétrin » ou sur la façon dont on devrait procéder pour l’en sortir
·il faut créer et maximiser des possibilités pour
les familles, les collectivités et les entreprises
·il faut se concentrer sur ce qui arrivera lors
de la reprise puisque celle-ci pourrait se manifester bientôt et les États-Unis
doivent soutenir la concurrence
·il faut faire en sorte qu’il y ait de bonnes
incitations au titre du développement économique
·la considération la plus importante du point de
vue du développement économique est de veiller à ce qu’une collectivité soit un
lieu où les gens veulent s’installer et vivre puisqu’il n’est pas possible de
leur fournir suffisamment d’incitations à s’installer là où ils ne souhaitent
pas réellement être; par conséquent, il faut se pencher sur les
infrastructures, les écoles, le régime fiscal et le système de réglementation,
etc.
·les fonds de stimulation économique devraient
être gérés en tenant compte des avantages économiques à long terme
INSTABILITÉ ÉCONOMIQUE ET STRATÉGIES
D’INVESTISSEMENT ÉTATIQUE
Janet Cowell, État de la Caroline
du Nord
·l’effondrement boursier de 2008 aura des
répercussions sur les budgets des États membres au cours des 5 à 10 prochaines
années
·la plupart des États membres possèdent des
régimes de retraite à prestations déterminées pour leurs fonctionnaires et ces
régimes sont conçus comme des programmes à trois entités responsables:
ocotisations d’employeur
ocotisations d’employé
orendement des investissements
·dans le futur, il faudra vraisemblablement
augmenter les cotisations d’employeur aux régimes de retraite à prestations
déterminées de fonctionnaires d’États-membres
·pour ce qui est des régimes de retraite à
prestations déterminées de fonctionnaires d’États-membres, cinq solutions
s’offrent aux États-membres :
oaugmentation des cotisations d’employeur
oaugmentation des cotisations d’employé
omodification des prestations futures
oaugmentation des rendements des investissements
oune combinaison des quatre solutions ci-dessus
·on devrait encourager l’épargne privée en vue de
la retraite
ASSURER LA SÉCURITÉ DE L’AVENIR
ÉNERGÉTIQUE DU SUD (Comité de l’énergie et de l’environnement)
Ken Nemeth, Southern States
Energy Board
·les États-Unis ont besoin d’approvisionnements
énergétiques fiables et sûrs
·les technologies qui consomment beaucoup d’eau
ne seront pas disponibles dans le futur à cause de pénuries d’eau
·chaque État-membre devrait être doté d’un plan
et d’une stratégie énergétiques
·il faut se pencher sur la cybersécurité de
l’infrastructure énergétique
·il faut construire des infrastructures
énergétiques et, dans certains cas, reconstruire celles qui existent déjà
·la politique énergétique est devenue une
politique climatique
·la dépendance des États-Unis à l’égard du
pétrole étranger signifie que les dollars américains « s’envolent par la
fenêtre »
·l’électricité est plus importante maintenant que
jamais auparavant; à mesure que les appareils ménagers, les
« gadgets », les voitures hybrides, etc. se multiplient, il faut plus
d’électricité
·toutes les sources d’énergie – le charbon, le
pétrole, le gaz, le nucléaire, la géothermie, la biomasse, etc. – sont
limitées du point de vue de leurs approvisionnements et de leur croissance
·d’une certaine manière, l’efficacité énergétique
est le « premier combustible »; on peut faire beaucoup en augmentant
l’efficacité énergétique
·la clé de l’énergie éolienne est sa transmission
aux marchés
·le Sud des États-Unis recèle des possibilités en
matière d’énergie solaire
·la chaleur qui est produite par un processus
devrait être utilisée comme intrant d’un autre processus
·on devrait envisager la capture et l’entreposage
du CO2 pour les centrales thermiques alimentées au charbon
·il faut de la certitude en matière de
réglementation
·selon une source, il y a quatre crises
inter-reliées aux États-Unis:
ol’économie
ole climat
ola sécurité énergétique
ola compétitivité
·dans la gestion de certaines crises aux
États-Unis, il y a au moins cinq changements qui pourraient se révéler
avantageux :
oaccorder une valeur au carbone
ooffrir des incitations adéquates aux entreprises
d’utilité publique
ofinancer la recherche et le développement dans
le domaine de l’énergie propre
oélaborer et mettre en œuvre des normes plus
fermes concernant les immeubles, les appareils ménagers, etc.
oveiller au maintien d’une politique commerciale vigoureuse
Bill Schafer, Range Fuels
·toutes les formes d’énergie peuvent jouer un
rôle dans l’avenir énergétique des États-Unis
·certaines des technologies énergétiques
actuelles ont des limites; par exemple, il suffit de penser à :
ola production agricole utilisée pour des
aliments plutôt que pour des combustibles
ola production énergétique par rapport à l’énergie utilisée comme
intrant dans la production d’énergie
·la biomasse ligneuse a un cycle de maturation
différent de celui de la biomasse herbacée
Rodney Andres, Université de
Kentucky
·l’énergie est un produit mondial et, pour
l’obtenir, les États-Unis se heurtent à la concurrence mondiale
·bien que les États-Unis possèdent de l’énergie
fossile, on s’interroge sur la façon de l’utiliser sans préjudice à
l’environnement
·aux États-Unis, le dioxyde de carbone provient :
ode l’énergie électrique
odu transport
ode tout le reste
·souvent, la production de biens est associée à
la production de dioxyde de carbone
·l’énergie solaire et l’énergie éolienne
soulèvent des problèmes concernant la transmission et/ou l’entreposage
·il faut poursuivre les projets de démonstration
concernant la capture et l’entreposage du carbone
·les États-Unis doivent continuer :
od’offrir des incitations pour les nouvelles
technologies
od’innover
ode mettre au point de nouvelles technologies
pour traiter le carbone
ode mettre en valeur des ressources nouvelles et renouvelables
Joseph Craft, Alliance Resource
Partners
·choisir des « gagnants » n’est pas
chose facile
·le charbon nous « éclaire »
·l’énergie à bon marché a été, est et continuera
d’être l’épine dorsale des États-Unis et contribuera à la création d’emplois
·l’énergie à bon marché est un atout qui attire
les entreprises et les emplois
·les pouvoirs publics et l’industrie doivent
travailler en concertation en vue de régler les problèmes
·le charbon, qui est le combustible qui subit la
plus forte croissance à l’échelle mondiale parce qu’il coûte relativement peu
cher, est une composante indispensable du portefeuille énergétique des
États-Unis
·les antécédents du charbon en matière environnementale
sont une réussite du point de vue de l’oxyde de diazote et de l’oxyde de sodium
·si un pays n’a pas d’emplois, il n’a pas de
richesse
·les principes qui sous-tendent des politiques
énergétiques judicieuses comprennent notamment les éléments suivants :
ol’indépendance énergétique
oune plus grande efficacité énergétique
oun examen de la dimension scientifique du
réchauffement climatique
oun recours à toutes les formes d’énergie
ola protection de la sécurité nationale
odes investissements dans la recherche et le
développement et dans les incitations technologiques
ole fonctionnement d’un libre-marché afin d’offrir une énergie à bon
marché
Christopher Hamilton, West
Virginia Coal Association
·le charbonnage produit des emplois et des
recettes fiscales, etc.
·l’industrie du charbon a subi une révolution
technologique
·le charbon doit faire partie du portefeuille
énergétique des États-Unis
·il y a de l’exploitation de mines à ciel ouvert
ou l’exploitation sommitale à certains endroits et, comme certains pays sont presque
entièrement dépendants de l’exploitation à ciel ouvert, elle ne devrait pas
être interdite.
ÉDUCATION ET STIMULANT FINANCIER
(Comité de l’éducation)
Jim Wynn, The Education Trust
·il y a des écarts énormes entre le Sud des
États-Unis et le reste du pays en ce qui concerne les ressources par enfant
·les travaux des enfants sont-ils identiques quel
que soit leur État-membre de résidence? Il serait important de trouver une
réponse à cette question
Stacey Jordan, United States
Department of Education
·l’American Recovery and Reinvestment Act of
2009 (ARRA) a affecté des fonds à l’éducation
·les fonds au titre de l’ARRA devraient être
répartis après mûre réflexion, rapidement et de manière transparente
·des normes communes permettent d’établir des comparaisons
entre égaux
·une information de haute qualité permet une
meilleure prise de décisions
·il faudrait intervenir dans le cas des écoles
dont les rendements scolaires sont constamment inférieurs à la moyenne
INITIATIVE RELATIVE AUX NORMES
FONDAMENTALES COMMUNES (COMMON CORE STANDARDS INITIATIVE)
Chris Minnich, Council of Chief
State School Officers
·chaque État-membre possède ses propres normes
universitaires et les étudiants de chaque État font leur apprentissage à
différents niveaux; le fait d’avoir 50 ensembles différents de normes est
inéquitable pour les enfants
·49 États-membres et territoires ont signé la Common
Core State Standards Initiative proposée par la National Governors
Association et le Council of Chief State School Officers; l’initiative
influera éventuellement sur le sort de 43,5 millions d’étudiants, soit environ
87 p. 100 de la population étudiante
·les normes fondamentales communes (« common
core state standards ») reposeront sur la recherche et les données
provenant d’organisations nationales, de même que d’États-membres et de pays à
rendement élevé; elles témoigneront de ce qu’il faut aux étudiants pour réussir
au collège et dans le milieu de travail
·la nécessité s’impose d’élaborer et d’adopter
collectivement des normes universitaires fondamentales en mathématique, en
anglais et dans les arts
·tous les étudiants devraient avoir un accès égal
à une excellente éducation
·les étudiants doivent être préparés à soutenir
la concurrence non seulement de leurs égaux dans l’État-membre voisin, mais
aussi avec leurs égaux dans tous les autres pays du monde
·un ensemble de normes fondamentales communes:
oaidera les étudiants qui ont les connaissances
et les compétences requises à réussir dans leurs études collégiales et dans
leur carrière
ofera en sorte que les attentes soient uniformes
pour tous les enfants, quel que soit leur État-membre de résidence
oaidera les étudiants à se déplacer d’un
États-membre à un autre
oaidera les étudiants à comprendre ce que l’on attend d’eux et à
mieux s’auto-éduquer
·de plus, un ensemble de normes fondamentales
communes :
opermettra une formation professionnelle et
pré-service mieux intégrée
oassurera que ce qui est enseigné cadre avec les
évaluations formatives, globales et comparatives
ooffrira la possibilité aux éducateurs d’adapter
les programmes et les méthodes pédagogiques
oinformera l’élaboration de programmes qui favorisent une
compréhension approfondie chez les étudiants
·enfin, un ensemble de normes fondamentales
communes:
opermettra aux États-membres d’adapter leurs
programmes aux normes comparatives internationales
opermettra aux États-membres d’offrir aux
éducateurs un perfectionnement professionnel reposant sur les pratiques
optimales
ocréera la possibilité pour les États-Unis de
soutenir la concurrence pour des emplois à salaire élevé et à compétences
élevées dans une économie fondée sur le savoir
opermettra l’élaboration de méthodes d’évaluation
communes
ooffrira aux États-membres la possibilité de
comparer et d’évaluer les politiques qui influent sur le rendement des
étudiants dans les divers État-membres
opermettra de réaliser des économies d’échelle concernant
l’élaboration des programmes, les méthodes d’évaluation, etc.
DE MADOFF À LA FRAUDE MEDICAID
Harry Markopolos, enquêteur et
analyste indépendant en matière de fraude financière
·voler est condamnable, mais que dire lorsque la
santé de quelqu’un est compromise par un régime public d’assurance-santé, qui
n’est rien de plus qu’une escroquerie?
·pour chaque dollar affecté à un régime public
d’assurance-santé, 0,30 $ est gaspillé en raison d’un traitement inapproprié et
0,10 $ est volé par des escrocs
·les coûts des soins de santé, qui représentent
actuellement 16 p. 100 du produit intérieur brut des États-Unis, pourraient
atteindre 20 p. 100 du PIB à moins que l’on n’adopte des modifications; de tous
les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement
économiques, les États-Unis est celui qui dépense le plus, et pourtant les
statistiques de santé publique placent le pays au dernier rang ou presque au
dernier rang de la plupart des indices de qualité de la santé
·pour équilibrer le budget fédéral des
États-Unis, il faudrait appliquer immédiatement une taxe salariale de 14,4 p.
100
·le déséquilibre budgétaire des États-Unis
augmente chaque année de 2,4 billions de dollars
·la moitié des États-membres des États-Unis ont
des lois sur les réclamations frauduleuses pour combattre la fraude liée à des
régimes publics d’assurance-santé
·les victimes directes et indirectes de Bernard
Madoff se comptent par milliers; dès 2002, il était clair qu’il gérait une
combine à la Ponzi
·la US Securities and Exchange Commission
est un organisme de réglementation captif et le secteur des valeurs mobilières
est un immense et puissant lobby
·les situations auxquelles ont donné lieu le
scandale Madoff et la crise des prêts hypothécaires à risque ont porté atteinte
à la réputation des États-Unis, ce qui s’est traduit par une hausse du coût du
capital pour les consommateurs américains et les entreprises américaines
·il faut une application rigoureuse des lois et
de la réglementation
·si cela semble trop beau pour être vrai, il est
probable que ce le soit
COMBLER L’ÉCART ENTRE LES VILLES ET
LES RÉGIONS RURALES (Comité de l’agriculture et du développement rural)
Jason Gray, The Aspen Institute
·de plus en plus, les États-Unis sont un pays de
métropoles
·un peu plus de la moitié de la population
« rurale » des États-Unis (selon la définition du Census Bureau)
vivait dans un comté métropolitain au moment du recensement de 2000
·les habitants des zones rurales ne sont pas
toujours la où nous croyons qu’ils sont et le processus d’intégration va plus
loin que nous ne le croyons
·les définitions de « urbain » et de
« rural » ne cadrent pas les unes avec les autres et évoluent
constamment
·les habitants des quartiers centraux de ville et
les Américains vivant « en province » sont profondément engagés dans
un processus de recréation ou de préservation de lieux de qualité qui peuvent
prospérer et qui peuvent être des endroits où leurs enfants voudraient vivre et
où ils voudraient s’installer un jour
John Molinaro, The Aspen
Institute
·il y a divers secteurs clés de dépenses où le
monde urbain et le monde rural se rejoignent :
ola persistance de la pauvreté
ola restructuration économique
ol’enseignement public
oles soins de santé
ol’immigration
ol’expression des préférences politiques
ol’air pur et l’eau pure
ola préservation d’espaces vivables et d’espaces
ruraux pour les générations futures
ola production et la consommation viables d’énergie
·non seulement y a-t-il des similitudes entre les
régions urbaines et les régions rurales du point de vue des gens et des enjeux,
mais nous parlons souvent des mêmes personnes à divers moments de leur vie
·il faut que les régions urbaines et rurales
forment des alliances stratégiques: elles peuvent lutter seules ou prospérer
ensemble
·l’avenir des régions urbaines et celui des
régions rurales sont déterminés par les politiques des États-membres
·il y a cinq stratégies clés:
oredéfinir la ville, la campagne et la banlieue
en régions significatives
omettre en valeur de nouveaux champions et un
leadership non-traditionnel
otabler sur des partenariats ruraux-urbains qui
fonctionnent
oélaborer un programme de promotion rural-urbain
concernant les possibilités en matière de politiques
oéprouver et diffuser le pouvoir d’un cadre rural-urbain
·deux facteurs importants vont largement
déterminer les enjeux du siècle actuel:
ol’énergie
ol’environnement
·toute solution aux problèmes énergétiques et
environnementaux a une incidence sur les interactions entre zones urbaines et
zones rurales
Ken Stauber, Danville Area
Foundation
·il y a une lutte entre la vieille économie, la
nouvelle économie et l’absence d’économie
·dans la vieille économie, on cherchait avant
tout à produire en réduisant les coûts autant que possible; cette approche
n’était pas avantageuse pour les régions rurales
·dans la nouvelle économie, on cherche avant tout
à recréer un avantage concurrentiel pour la région, et ce, à tous les cinq à
dix ans
·les collectivités doivent faire entendre une
seule voix et coopérer en vue de se doter d’un avantage concurrentiel
·trois domaines doivent faire l’objet d’une «
constante observation »:
oy a-t-il création d’emplois offrant des
« salaires-subsistance »?
oqu’arrive-t-il à la population âgée de 25 à 55
ans?
oquels sont les rendements scolaires des écoles?
COMMENT ÉVOLUER VERS LES LIAISONS
FERROVIAIRES À GRANDE VITESSE? (Comité du développement économique, du transport
et des affaires culturelles)
Pat Simmons, North Carolina
Department of Transportation
·l’utilisation des chemins de fer pour le
transport des marchandises réduit les émissions de gaz à effet de serre et la
congestion sur les routes
·il faut que les États-Unis construisent un
réseau national de chemins de fer tout comme, autrefois, ils ont aménagé un
réseau routier national
Tony Morris, American Magley
·de nos jours, tout doit être « vert »
·les consommateurs veulent que tout soit rapide,
fréquent et flexible
LE RENOUVELLEMENT DES POUVOIRS
FÉDÉRAUX EN MATIÈRE DE TRANSPORT ET CE QUI SUCCÉDERA À SAFETEA-LU (Comité du
développement économique, du transport et des affaires culturelles)
Curtis Johnson, United States
Department of Transportation
·l’histoire des États-Unis est une histoire du
transport
·l’American Recovery and Reinvestment Act of
2009 prévoit des fonds pour le transport
BULLTEIN DE RENDEMENT EN MATIÈRE
D’INFRASTRUCTURE: TENDANCES EN CAROLINE DU SUD, AU SEIN DES ÉTATS MEMBRES DE LA
SLC ET DU PAYS (Comité du développement économique, du transport et des
affaires culturelles)
Matt Silveston, American Society
of Civil Engineers
·la American Society of Civil Engineers
accorderait la cote globale D aux infrastructures du pays; notamment à celles
qui suivent :
obarrages; D
oeau potable: D-
odéchets dangereux: D
odigues: D-
odéchets solides: C+
oeaux usées: D-
oaviation: D
otransit: D
oponts: C
oénergie: D+
ovoies navigables intérieures: D-
oparcs publics et loisirs récréatifs: C-
ochemins de fer: C-
oroutes: D-
oécoles: D
·les usagers doivent acquitter un prix approprié
lorsqu’ils utilisent les infrastructures
·les « solutions » en matière
d’infrastructure comprennent notamment:
oune augmentation du leadership fédéral et
étatique
ola promotion de la viabilité et de la capacité
de récupération
ol’élaboration de plans d’infrastructure locaux,
étatiques, régionaux et nationaux
ola prise en compte de l’entretien et du coût du
cycle de vie
ol’augmentation des investissements chez tous les intervenants
LE MOUVEMENT VERS LE SUD :
COMMENT LE FAISONS-NOUS PASSER À UNE VITESSE TECHNOLOGIQUE PLUS ÉLEVÉE? (Comité
du développement économique, du transport et des affaires culturelles)
Simon Cobb, Center for Automotive
Research
·les six derniers mois ont vu des changements spectaculaires
concernant la « fortune » de l’industrie automobile; toutefois,
certains des problèmes qui ont engendré la situation actuelle remontent à 1999
·il y a une multitude de produits automobiles sur
le marché
FINANCER LES ARTS DANS UNE
CONJONCTURE DE TENSIONS BUDGÉTAIRES EXTRÊMES (Comité du développement
économique, du transport et des affaires culturelles)
Milton Rhodes, Arts Council of
Winston-Salem and Forsyth County in North Carolina
·lorsque le pays sortira de la récession, les
arts joueront un rôle essentiel;
·les arts sont liés aux emplois, à l’éducation,
au produit national brut, au perfectionnement de la main-d’œuvre, au capital
social, au climat et au « look » des collectivités, à la
revitalisation des villes, etc.
·les arts devraient être célébrés puisqu’ils
influent sur la qualité de vie
Respectueusement soumis,
L’hon. Jerahmiel Grafstein, c.r.,
sénateur
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis
Gord Brown,
député
coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis