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ANNEXE

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION

 

DU COMITÉ DIRECTEUR DU GROUPE DES DOUZE PLUS

 

SÉNAT, PARIS, LUNDI 17 SEPTEMBRE 2012

 

Participants :

 

M. Robert  Del  Picchia  (France),  président,  M. François-Xavier  de  Donnea  (Belgique), M. Donald Oliver (Canada), Mme Barbara Contini (Italie), M. Marek Ziołkowski (Pologne), M. Robert Walter (Royaume-Uni), M. Patrice Martin-Lalande (France), M. Krister Örnfjäder (Suède), M. Pierre-Fraois Veillon (Suisse), M. Josef Winkler (Allemagne).

 

Excusés : M. Norbert Lammert (Allemagne), Mme Barbara Prammer (Autriche).

 

La réunion commence à neuf heures, sous la présidence de M. Robert Del Picchia (France), président du Comité directeur des Douze Plus.

 

1. Ouverture de la union

 

M. Robert Del Picchia (France), président, souhaite la bienvenue à tous.

 

2. Adoption de lordre du jour

 

M. Donald Oliver (Canada) souhaite que soient ajoutés à lordre du jour les points suivants : le groupe du partenariat entre hommes et femmes, la position des Douze Plus sur le point durgence et la produre de sélection du Sectaire général de lUIP.

 

Le Psident donne son accord et constate que le projet dordre du jour nappelle pas d’autres observations.

 

Lordre du jour est adopté.

 

3.  Adoption  du  compte  rendu  de  la  union  du  Comité  directeur  du  Groupe  des
Douze Plus tenue à Paris le 5 mars 2012

 

Le compte rendu est adopté sans observations.

 

 

QUESTIONS RELATIVES A LUNION INTERPARLEMENTAIRE

 

 

4. Sujets débattus en sous-comité des finances et au Comité exécutif

 

Le psident félicite le sous-comité des finances pour le sérieux et la régularité de ses travaux

la preuve est ainsi faite de son caractère indispensable. Il invite les membres du Comité exécutif à faire rapport sur ses travaux et ceux du sous-comité.

 

M. Krister Örnfjäder (Suède) confirme que le sous-comité des finances a recueilli les priorités stratégiques des différents groupes géopolitiques et s’est uni à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Le projet de budget de l’UIP pour 2013 pvoit une économie de ps de 400 000 francs suisses au regard de lobjectif initial fixé à 409 000 francs suisses. Le montant des cotisations est stabili à son niveau de 2007 et les dépenses opérationnelles brutes s’élèvent à 13,6 millions de francs suisses. Le plan de travail proposé est conforme à la stratégie  de  lUIP  pour  la  période  2012-2017  et  comprend  trois  priorités :  établir  des parlements démocratiques, renforcer leur rôle international et imposer lUIP comme acteur phare de la coopération interparlementaire ; leur mise en œuvre sera toutefois plus lente que pvu. Laccumulation de serves consacrées aux parations futures dans les bâtiments de lUIP et le fonds de roulement sont gelés. En 2012, l’exdent opérationnel devrait augmenter légèrement, ce qui permettra d’abonder le fonds de roulement. Les crédits disponibles pour les activités conduites avec lOMC sont duits, et les activités relevant de la gouvernance économique mondiale sont suspendues. Les documents budgétaires ont été remaniés sur la forme, en sorte dêtre plus lisibles. Enfin, à l’approche de son premier anniversaire, le sous- comité devra dresser le bilan de ses travaux et de son fonctionnement ; il sollicitera pour cela l’avis de chacun.

 

De nouvelles contributions volontaires sont dores et déjà annoncées pour 2013. Avec la duction  de  ses  fonds  propres,  lUIP  devra  s’appuyer  de  manière  croissante  sur  ses partenaires extérieurs en les incitant à contribuer à sa stratégie densemble – ce que l’agence suédoise de développement international est seule à accepter de faire à ce jour plutôt quà tel ou tel projet spécifique. Il existe un vaste vivier encore inexploité de donateurs potentiels, quil s’agisse de fondations, d’entreprises ou de riches particuliers ; le Secrétariat mettra avant la fin de l’année des documents dinformation sur ce sujet à la disposition des membres de lUIP. D’autre part, plusieurs Etats, dont la République de Corée et lEgypte, ont détac des fonctionnaires aups du Secrétariat de lUIP : cest là une piste supplémentaire déconomie quil convient d’encourager.

 

Gce aux travaux préparatoires du sous-comité des finances, le Comité exécutif a eu davantage de temps à consacrer aux questions non budgétaires. Il sest longuement penc sur la politique de communication de lUIP. Les investissements dans ce domaine ne sauraient être reportés, car l’UIP doit accroître sa visibilité. A cet égard, le développement du site internet est essentiel.

 

Le Comité exécutif a fait paraître un communiqué de presse au nom de lUIP pour sommer le Parlement syrien  d’exercer sa responsabilité de protéger son peuple et de mettre un terme au conflit en cours. La question délicate de sa suspension sera posée lors de lAssemblée de Québec, à linitiative de la délégation koweitienne ; toutefois, à lheure actuelle, l’absence de parlement ou le non-paiement des cotisations sont les deux seuls motifs pouvant justifier la suspension.

 

Le Comité exécutif a également constaté la nécessité d’améliorer les méthodes de travail des commissions permanentes. Enfin, il a été saisi dun rapport d’évaluation externe des activités d’appui technique conduites par le Secrétariat : entre janvier 2008 et juin 2012, lUIP a organi une centaine dactions de soutien à lintention de trente parlements, dont dix-sept dans les pays les moins avans.

 

M. Donald Oliver (Canada) note que le Comité a hésité à se prononcer sur plusieurs questions dimportance lors de sa dernière union, compte tenu de l’absence de six de ses dix-sept membres. S’agissant des questions financières, plusieurs membres ont estimé quil était inacceptable dutiliser le fonds de roulement pour équilibrer le budget mais le Comité a rejeté une motion refusant cette mesure par sept voix contre deux. Le Secrétaire général a assuré le Comité que le montant des contributions volontaires dépasserait nettement 1,5 million de francs suisses, notamment grâce aux contributions des agences SIDA et USAID. Un membre a proposé de supprimer le financement des activités liées à lOMC, mais le Comité a rejeté cette demande. Il a alors été proposé de soumettre le projet de budget au Conseil directeur avec deux modifications mineures, lune concernant le titre « Mise en œuvre de la Stratégie de lUIP dans un contexte budgétaire contraint » et l’autre la ventilation des dépenses entre les deux assemblées annuelles. Le texte ainsi amendé a été adopté par huit voix pour et une abstention.

 

D’autre part, plusieurs membres souhaitant que chacune des deux assemblées annuelles dure quatre jours, le Président a demandé au Secrétaire général de psenter à Québec un rapport sur le format des assemblées et des travaux des commissions.

 

Le Comité s’est ensuite penc sur les relations de lUIP avec lONU. LAssemblée générale des Nations Unies a adopté une solution invitant avec force l’UIP à simpliquer davantage dans les activités de l’ONU. Le Secrétaire général est réticent à placer l’UIP sous légide de lONU, mais convient quil faut rapprocher les deux organisations. Il a invité les membres à juger par eux-mêmes de l’efficacité et de lutilité des travaux de la Commission UIP des affaires des Nations Unies, afin quune évaluation en soit faite à Québec.

 

Enfin, il a informé le Comité que deux groupes de parlementaires souhaitaient se constituer en instances reconnues au sein de lUIP : un groupe de jeunes parlementaires, déjà uni de manière informelle en marge des dernières assemblées, voudrait se structurer sur le modèle du comité de coordination des femmes parlementaires et, à ce titre, bénéficier dune salle de union  et  de  services  dinterptation ;  les  whips,  d’autre  part,  à  linitiative  du  whip majoritaire du Parlement australien, souhaitent constituer un groupe autofinancé dont les activités n’auraient aucune incidence budgétaire pour lUIP. Le Comité exécutif et son Psident ont donné leur accord de principe à ces deux demandes.

 

La  stratégie  de  communication de  lUIP  repose  sur  les  priorités  suivantes :  adopter  un nouveau logo, améliorer la psentation du site et la hiérarchisation des informations, produire des bulletins dinformation en anglais, français et espagnol et utiliser davantage les seaux sociaux.

 

Le Comité exécutif a longuement débattu de la place à accorder aux activités d’assistance technique et de renforcement des capacités que lUIP conduit dans certains parlements nationaux. LUIP possède certes une expertise et un vaste réseau dans ce domaine, mais d’autres organisations sont également ts présentes, quil s’agisse du PNUD, de la Banque mondiale ou d’autres, qui disposent de ressources bien supérieures. Dans un tel contexte, lUIP doit davantage faire valoir la pertinence de son action.

 

M. Pierre-François Veillon (Suisse) note que la duction budgétaire pvue pour 2013, certes limitée puisqu’elle n’équivaut quà 70 000 francs suisses sur un budget total de plus de

13  millions, signale néanmoins le  début dun processus. Lors de la  réunion du Comité exécutif, il a défendu deux propositions : ne pas puiser dans le fonds de roulement pour abonder les recettes dune part et, de l’autre, recentrer les activités de lUIP sur son cœur de métier en supprimant notamment sa participation aux travaux de lOMC proposition quil a été le seul à soutenir ! Sans doute le Comité exécutif n’est-il pas encore habit à adopter des amendements.

 

Létat  des  contributions volontaires est  encourageant. Toutefois,  les  commissions permanentes de lUIP ne fonctionnent pas de manière adéquate et un effort substantiel doit notamment être consacré à la professionnalisation de leurs secrétariats. Le Secrétaire général a annoncé quil psenterait à Québec un rapport sur ce sujet, ainsi que sur le format des assemblées annuelles.

 

Enfin, le Secrétariat de lUIP soffusque parfois de l’action du PNUD ou de la Banque mondiale en matière d’assistance technique aux parlements nationaux un domaine lUIP est compétente par nature. Or, le rapport dévaluation externe soumis au Comité exécutif a vélé que lUIP se disperse, quelle nest dotée d’aucune structure adéquate de gestion de projet et qu’elle peine à assurer le suivi des objectifs fixés pour chacune de ses activités. L’UIP pourrait à Québec débattre des douze recommandations de ce rapport pour améliorer concrètement ses performances face aux principaux bailleurs de fonds.

 

M. Josef Winkler (Allemagne) estime que le moment n’est pas encore venu de mettre fin aux activités que lUIP conduit en commun avec lOMC, mais souhaite quune évaluation précise de leur pertinence et de leur efficacité soit menée afin déclairer le débat.

 

M. Krister Örnfjäder (Suède) estime que la stratégie de lUIP telle qu’elle a été élaboe doit davantage tenir compte des réflexions des Douze Plus et des autres groupes géopolitiques sur la nature des réductions budgétaires à adopter. De ce point de vue, les activités liées à lOMC ne semblent pas prioritaires. La stratégie de lUIP est en discussion depuis trop longtemps pour revenir dessus, mais il faut étudier les moyens de la mettre en œuvre et lUIP en est capable, en particulier parce que les contributions volontaires atteindront un montant plus éle que pvu. Cela étant, rien ne sert d’abonder le fonds de roulement sil ne sert pas à lUIP pour accomplir ses principales missions. Accroître le fonds de roulement dune  main  tout  en  supprimant  des  activités  importantes de  l’autre  aurait  des  effets contreproductifs.

 

M.  François-Xavier  de  Donnea  (Belgique)  se  licite  des  progrès  méthodologiques accomplis depuis la création du groupe de travail quil pside, qui a notamment permis de mieux ventiler la psentation du budget selon des objectifs clairs. De ce point de vue, les travaux des Douze Plus offrent un éclairage précieux au sous-comité des finances quand vient lheure  de  proposer  des  coupes  budgétaires.  Le  budget  pour  2013  est  globalement satisfaisant ; toute duction supplémentaire devrait donner lieu à une évaluation précise de ses conséquences possibles sur les objectifs et la stratégie de lUIP.

 

Les difrents services dappui aux parlements coûtent environ 2,5 millions de francs suisses, soit 20% du budget global de lUIP. Dans ce domaine comme ailleurs, la ventilation par objectifs même sans entrer dans d’excessifs détails est souhaitable car elle faciliterait les arbitrages. Il est vrai que le PNUD, la Banque mondiale, lUnion européenne et d’autres organisations telles que lAWEPA sont ts actives en matière d’assistance technique. Les besoins en la matière sont immenses, et lUIP seule ne saurait tous les satisfaire. La concertation et la coordination sont donc indispensables pour mieux partir les activités entre ces différents partenaires, par exemple par zone géographique ou par champ thématique, et pour  inciter  les  bailleurs  de  fonds  à  sous-traiter  certaines  tâches  que  lUIP  estimera prioritaires. Ces organisations consacrent en effet des moyens considérables à la consolidation des parlements pierre angulaire de la bonne gouvernance. De surcroît, le PNUD, lUnion européenne  ou  encore  la  Banque  mondiale  s’appuient  déjà  sur  des  programmes  de coopération bilatérale directe entre parlements tels que ceux qui existent entre le Parlement belge et les parlements dAfrique centrale. En somme, il convient dorganiser durgence une union des principaux acteurs de laide aux parlements.

 

Le Psident juge que ce point de vue ts intéressant mériterait dêtre battu avec les autres membres des Douze Plus lors de la prochaine réunion du groupe.

 

M. Robert Walter (Royaume-Uni) salue le travail des membres des Douze Plus qui siègent au Comité exécutif et au sous-comité des finances.

 

Il sinterroge sur la définition précise des « jeunes parlementaires ». Feront-ils lobjet dun quota par délégation nationale ? S’agira-t-il de promouvoir un équilibre entre les âges sur le modèle de légalité entre les sexes ? Pour ce qui concerne les whips, le mode de fonctionnement diffère dun parlement à l’autre mais au Royaume-Uni, comme au Canada, il convient de distinguer les whips gouvernementaux des whips de lopposition. Les premiers font partie du gouvernement, les seconds travaillent pour leur parti ou pour le Parlement ; les uns sont des décideurs et des gestionnaires, les seconds cherchent au contraire à mettre des bâtons dans les roues du gouvernement. Dès lors, comment envisager, en pratique, une union de whips même si, en principe, lidée est bonne ?

 

Sur l’aspect financier, déjà abondamment discuté par les Douze Plus qui repsentent plus de la moitié du budget de lUIP –, il est heureux que les contributions des membres restent inchangéeen  2013  car  il  serait  difficilde  trouver  dautres  sources  de  financement. Toutefois, la situation des pays industrialisés na guère de chances dévoluer beaucoup avant

2016 : leurs gouvernements vont geler ou continuer de réduire les dépenses. Il faudra en tenir compte.

 

Pourquoi ne pas se tourner vers le Parlement européen, qui na pas été soumis aux mêmes contraintes budgétaires que d’autres parlements dEurope et dont la contribution, comme membre associé, au budget de lUIP ne s’élève quà 8 700 francs suisses ? Le Parlement européen poursuit des objectifs analogues à ceux de lUIP  et envoie jà régulièrement un repsentant officiel aux assemblées de lUIP. Un dialogue constructif avec lui pourrait linciter à abonder davantage le budget de lUIP par sa contribution obligatoire ou par une contribution volontaire et à travailler davantage avec elle dans les domaines lon constate des doublons. Le sectariat ou, à titre individuel, les membres ici présents à lexception des collègues suisse et canadien pourraient faire pression en ce sens sur leurs compatriotes députés européens.

 

Enfin, sil existe un exdent, ce qui prouve que les dépenses ont été raisonnables, pourquoi ne pas lutiliser comme un revenu supplémentaire plutôt que l’ajouter auxserves ?

 

Pour M. Marek Ziołkowski (Pologne), en période de restrictions budgétaires, lUIP doit se concentrer sur son objectif principal : le fonctionnement de la démocratie parlementaire et en particulier de certains groupes de parlementaires les femmes, les jeunes. Si intéressantes soient-elles,  les  autres  questions   la  pauvreté,  la  paix  dans  le  monde,  le  commerce mondial, devraient être laissées à d’autres organisations. Naturellement, lUIP ne doit pas restreindre son intérêt aux seuls parlementaires mais elle doit se concentrer sur ce qu’elle a à faire et éventuellement sur ce qu’elle peut faire de plus si des financements supplémentaires le lui permettent. Il serait intéressant de savoir ce que les autres membres des Douze Plus en pensent, notamment à propos des discussions entre lUIP et lOMC.

 

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) suggère que les Douze Plus proposent au Comité exécutif lorganisation par lUIP dune union des responsables des organisations internationales et nationales qui s’attachent à renforcer les capacités des parlements. Au PNUD, à la Banque mondiale, à lUnion européenne Commission et Parlement et à lAWEPA, déjà cités, sajoutent deux importantes ONG américaines, très actives : le National Democratic Institute, proche du parti démocrate, et son pendant publicain, lInternational Republican Institute. L’UIP, dont laction reste limitée par son budget et par limpossibilité d’être présente partout, jouerait ainsi un rôle moteur sans avoir à tout financer, voire en dégageant des fonds supplémentaires. La union pourrait avoir lieu à Bruxelles ou à New York, au siège de lONU, puisque les acteurs du domaine sont établis aux États-Unis plutôt qu’en Europe. Elle serait psidée par le psident de lUIP ou par son Sectaire général, les responsables des organisations conviées étant quant à eux libres de sy faire représenter.

 

M. Donald Oliver (Canada) approuve cette idée. Toutefois, il ne saurait être question de proposer une nouvelle conférence, faute de financement. Dès lors, pourquoi ne pas demander au secrétariat de lUIP à Genève de consacrer une séance spécifique de lAssemblée de printemps, qui se tiendra à Quito, à l’aide aux parlements en situation de conflit ? Cela permettrait de mettre ce projet en œuvre sans coût supplémentaire.

 

Le Psident est favorable à une réunion de coordination au moment dune conrence de lUIP et estime quelle pourrait avoir lieu à New York, il serait facile de convier les personnalités concernées. Il paraît opportun de psenter ce projet aux Douze Plus à Québec afin que leurs représentants le proposent au Comité exécutif lors de sa prochaine réunion.

 

Pour Mme Barbara Contini (Italie), l’appui aux parlements fait partie des missions du PNUD et de la Banque mondiale. Lidée dune union de coordination est bienvenue mais l’échéance de Quito paraît trop lointaine. Le sujet pourrait être abordé à Québec en vue d’envoyer des repsentants à l’audition parlementaire annuelle aux Nations Unies, qui aura lieu début décembre à New York, tous les acteurs concernés seront psents. Un parlementaire repsentant son État pourrait également y intervenir au nom de lUIP.

 

Pour M. Pierre-François Veillon (Suisse), si les organisations dont il a été question ne collaborent pas systématiquement avec lUIP, il faut aussi se demander pourquoi. Les méthodes de travail de l’UIP ont fait lobjet dun rapport externe ts sére qui critique leur amateurisme. De ce point de vue, il convient de se montrer ts vigilant, notamment au sein du Comité exécutif.

 

opportunité de proposer une telle union au Comité exécutif, étant entendu qu’elle doit se greffer sur une conférence existante.

 

Il est convenu de proder ainsi.

 

Au  sujet  des  jeunes  parlementaires, M. Donald  Oliver  (Canada)  précise  en  réponse  à M. Walter que la question de leur définition a été soulevée au Comité exécutif. Aucune limite dâge na été  établie. Il  sagit de jeunes élus dans leur pays, désireux dofficialiser les unions qui les rassemblent en marge de celles de lUIP. Le secrétaire général ny a vu aucun inconvénient,  rappelant  que   c’est   ainsi   que   s’est   constit l groupe  de femmes parlementaires et que cela pouvait favoriser la participation des jeunes. Certains se sont interrogés sur le bien-fondé dun groupe séparé pour agir au sein de lorganisation, mais personne ne s’est véritablement opposé à cette initiative puisqu’elle ne cte pas dargent.

 

Il en va de même du groupe des whips, se retrouveraient les whips des partis dopposition et ceux du parti majoritaire. Pour les pays cette tradition existe, il serait bon que les whips connaissent mieux lUIP puisquils contrôlent la participation des parlementaires à ses unions.

 

M. Oliver souligne limportance des relations de lUIP avec lOMC. Les parlementaires, qui participent depuis longtemps aux forums publics de lOMC, peuvent et doivent jouer un rôle essentiel dans les organisations commerciales et lélaboration des accords de commerce. Telle est la thèse de Pascal Lamy, pour qui lintégration des représentants du pouvoir législatif et de la société civile aux unions du G20 est la prochaine étape de la constitution du nouvel ordre mondial, aps le passage du G8 au G20 puis la participation de lOMC aux sommets de ce dernier. En effet, la pparation des accords de commerce ne saurait se faire sans ceux qui vont en voter l’application dans leurs pays respectifs. Pour ces raisons, il serait regrettable que lUIP se dérobe maintenant. Le forum public 2012 de lOMC unira à Genève des parlementaires du monde entier.

 

S’agissant enfin du Parlement européen, il fournit l’essentiel du budget desti à lOMC. Sans doute  serait-il  p à   apporter  encore  davantage,  mais  le parlementaires  ont  déjà abondamment contribué au financement des forums publics de lOMC.

 

Le Psident rappelle que les difficultés rencontrées lorsque le Parlement européen avait demandé à devenir membre à part entière ce que les statuts de lUIP nautorisent pas sont aujourdhui surmontées. Le Parlement européen co-organise avec lUI le séminaire parlementaire sur lOMC. Par ailleurs, les membres associés devraient contribuer davantage car ils ctent de largent à lUIP lorsquils participent à lune de ses conférences.

 

Le Psident interroge le comité directeur sur lutilisation du fonds de roulement pour assurer la stabilisation du budget de lUIP

 

M. Pierre-François Veillon (Suisse) se dit gê par le recours au fond de roulement. Il ne verrait pas dinconvénient à ce que lUIP conserve les bénéfices résultant de l’abandon dune action pvue pour se constituer un petit capital qu’elle pourrait mobiliser en cas de coup dur. Sil a proposé d’amender le budget pour 2013, c’est aussi parce que celui-ci ne pvoit pas d’alimenter certaines provisions qui devraient l’être, par exemple en vue de l’entretien des bâtiments. On peut se demander si de telles pratiques resteront longtemps admissibles du point de vue des normes de révision extérieures. En outre, il ne sagit que dun montant de

100 000 francs suisses.

 

5. Préparation de la 127e Assemblée de lUIP à Québec et avant-projet de la déclaration de Québec : débats sur les thèmes choisis à la 126e Assemblée en avril 2012

 

Le Psident psente brièvement le programme de la 127e Assemblée qui aura lieu à Québec du 21 au 26 octobre 2012. Outre les unions-débats liées aux thèmes de chacune des trois commissions, un débat spécial en Assemblée est pvu sur le thème « Citoyenneté, identité et diversité linguistique et culturelle à l’ère de la mondialisation ». Sont par ailleurs annoncées des unions-débats sur les sujets suivants : « Perspectives de la jeunesse dans l’économie mondialisée »,  « Consolidation de  la  paix  aps  un  conflit »,  « Immunité parlementaire : bienfait  ou  fardeau ? »,  « Droit  parlementaire  et  droit  politique »,  enfin  « Pic  pétrolier : quelles perspectives en matière de sécurité énergétique ? ». La commission UIP des affaires des Nations unies débattra quant à elle du thème suivant : « Le multilatéralisme et le rôle de la diplomatie parlementaire ».

 

M. Donald Oliver (Canada) se déclare extmement hono, comme psident du groupe canadien et au nom du Parlement du Canada, que son pays ait été sélectionné pour accueillir cet événement majeur pour la quatrième fois dans lhistoire de lUIP et pour la première fois depuis 1985. La date est particulièrement bienvenue puisque le Canada tera en 2012 le centième anniversaire de son affiliation officielle à lUIP. Pour saluer lévénement, un livret commémoratif est en préparation qui retracera un siècle de collaboration entre le Canada et lUIP.

 

M. Oliver précise quà ce jour, le budget de lAssemblée est supérieur à 3 millions de dollars canadiens. Les Assemblées de lUIP attirent plus de 1 300 délégués et observateurs du monde entier. LAssemblée doctobre ne dérogera pas à la règle : il s’agira de la plus importante conrence parlementaire jamais accueillie au Canada. À ce jour, plus de 1 000 chambres dtel ont étéservées, 116 pays et 7 organisations observatrices sont inscrits ; 868 délégués ont utili le formulaire dinscription en ligne pour lequel une assistance technique était disponible.

 

Le thème principal de lAssemblée sera « Citoyenneté, identité et diversité linguistique et culturelle à lère de la mondialisation ». Un projet de déclaration sur ce sujet a été adressé en juin à tous les membres de lUIP. Il a été mis au point par le groupe canadien en collaboration avec Mme Assegaf (Indonésie), qui rapportera le texte conjointement avec M. Oliver. En l’état,  l proje  reç un   accueil  t favorable  une   version  amendée  circulera prochainement. En outre, des experts des différents thèmes abordés ouvriront chaque séance. Une déclaration finale sera ensuite prépae et soumise à lAssemblée pour que celle-ci l’adopte au cours de sa séance de clôture.

 

Comme dhabitude, cette seconde Assemblée annuelle inclura des unions du Conseil directeur, de la commission UIP des affaires des Nations unies et des panels portant sur les thèmes qui seront étudiés par les commissions permanentes l’année prochaine à Quito. Sy ajouteront plusieurs séances spéciales préparées en collaboration avec le sectariat de lorganisation. Pour les  pparer, une vingtaine de chercheurs de haut niveau travaillent depuis cinq mois à la bibliothèque du Parlement, indépendamment du budget déjà engagé. En outre, grâce au travail intense de l’équipe canadienne, des experts et des modérateurs venus du monde entier feront le déplacement, dont des repsentants dorganisations internationales, de parlements et du secteur pri l’ancien psident Clinton, sollicité, est hélas retenu aux États-Unis par les échéances électorales. Enfin, un format dynamique a été conçu pour encourager le dialogue et éviter la lecture de discours écrits à lavance.

 

La conférence conjointe de lUIP et de lAssociation des secrétaires généraux des Parlements portera sur le thème suivant : « Repsentation parlementaire, communication et rôle des médias  sociaux ».  Elle  occupera  le  dernier  jour  de  lAssemblée  et  s’adressera  aux parlementaires, aux secrétaires généraux et au personnel parlementaire qui utilisent les médias sociaux. Les délégations sont vivement encouragées à y participer.

 

Ce programme dynamique bénéficiera des équipements technologiques de pointe dont est doté le Centre des congs de Québec, internationalement reconnu pour son expertise en matière dorganisation dévénements écoresponsables.

 

En marge du programme de travail sont également pvues des activités culturelles dont une repsentation exceptionnelle du Cirque du Soleil qui mettront en valeur la richesse du patrimoine culturel canadien, notamment la francophonie.

 

Enfin, pas un seul des quelque mille délégués inscrits ne s’est vu refuser un visa. La longueur de la produre dobtention dun visa s’explique simplement par la stricte séparation des pouvoirs quorganise la Constitution canadienne et qui interdit à un parlementaire, même haut placé, dintervenir aups dun juge pour appuyer une demande. Ladministration canadienne n’est donc pas en cause.

 

Le Psident se jouit de cette bonne nouvelle et des sommes importantes que le Canada consacre à lévénement.

 

M. Josef Winkler (Allemagne) demande si la suspension par le Canada de ses relations diplomatiques avec la République islamique dIran aura une incidence sur la venue de la délégation iranienne à  Québec. M. Donald Oliver (Canada) linforme que les  délégués iraniens nont déposé leur demande de visa que la veille.

 

Le Psident indique que le Groupe des Douze Plus disposera dun rapporteur dans chacune des trois commissions permanentes.

 

Choix du point durgence

 

M. Donald Oliver (Canada) signale que certaines délégations souhaiteraient que la situation en Syrie fasse, comme à Kampala, lobjet du point durgence. Il rappelle quune solution sur le sujet a été adoptée par la 126ème  Assemblée et quà la suite de la dernière réunion du Comité exécutif, le psident de lUIP a publié un communiqué condamnant fermement l’attitude du gouvernement syrien à légard de sa propre population ; afin d’éviter tout risque de pétition, il conviendrait donc de choisir un autre sujet.

 

Le Psident note quentre-temps la situation en Syrie s’est aggravée et que rien dans le règlement de lUIP ninterdit de proposer plusieurs points durgence successifs sur un même thème. Toutefois, d’autres suggestions sont également possibles.

 

M. François-Xavier  de  Donnea  (Belgique)  attire  l’attention  des  membres  du  comité directeur sur la situation au Nord-Mali, qui a des percussions directes sur les pays voisins : Algérie, Niger, Mauritanie, et même Burkina Faso et Nigeria ; en outre, le trafic de drogue entre lAmérique du Sud et lEurope transite par le Sahel et sert à financer les groupes terroristes ; enfin, on constate la psence dans le secteur d’éléments armés en provenance dAfghanistan et du Pakistan. Au total, ce sont quatre continents qui sont concernés !

 

Le Psident suggère de préalablement consulter le groupe africain sur le sujet.

 

Mme Barbara Contini (Italie) se déclare favorable à la poursuite du débat sur la Syrie ou à des sujets plus localisés, comme les nomades arabes ou le différend territorial entre la Chine et le Japon.

 

M. Robert Walter (Royaume-Uni) rappelle quà Kampala, le Groupe des Douze Plus avait travaillé de concert avec d’autres groupes sur le dossier syrien, que certaines délégations avaient émis des serves, mais quune dynamique avait été créée qui sétait soldée par un succès. À Québec, le groupe arabe compte demander une suspension de la Syrie ; si la tragédie syrienne était retenue comme point durgence, deux débats auraient lieu sur le même sujet, avec le risque que les délégués syriens ne puissent pas participer aux discussions au sein de lAssemblée : cela poserait problème ! M. Robert Walter se déclare peu favorable à une suspension qui limiterait les marges de manœuvre de lUIP, mais il lui semble évident que la situation en Syrie est une priorité pour tous ; on voit mal quel autre sujet pourrait être retenu, à moins de définir un thème de portée plus générale, comme un bilan du printemps arabe ou un état de la démocratie dans le monde arabe ce qui risque de ne pas emporter l’adhésion de tous… Quoi quil en soit, il faut travailler de concert avec le groupe arabe.

 

M. Donald Oliver (Canada) observe que les statuts de lUIP prévoient la suspension de l’affiliation dun parlement membre dans seulement deux cas : sil na pas payé sa cotisation ou sil ne fonctionne plus. Le Comité exécutif a demandé au Sectaire général de présenter à Québec une nouvelle disposition pvoyant d’autres situations, mais, dans l’état actuel des choses, linitiative du groupe arabe na aucune possibilité d’aboutir.

 

Le Psident rappelle quun débat de même nature avait eu lieu lan passé à propos de lÉgypte et de la Tunisie. Le glement prévoit quun parlement peut être suspendu sil ne fonctionne pas « normalement » ; on peut estimer quun état de guerre civile empêche le fonctionnement « normal » du Parlement syrien, mais il serait illogique de débattre de son éventuelle suspension avant d’examiner la situation du pays dans le cadre du point durgence : il vaudrait mieux faire linverse.

 

M. Krister Örnfjäder (Suède) précise quau Comité exécutif, à Genève, le Koweït a justifié sa demande de suspension de la façon suivante : quand, sur 10 millions d’électeurs potentiels, la moitié seulement sont inscrits sur les listes électorales, et que la moitié de cette moitié va voter, cela ne suffit pas à assurer la légitimité dun gouvernement. Il est évident quun tel raisonnement  pourrait  s’appliquer  à  bien  dautres  pays !  Il  conviendrait  d’adopter  de nouvelles règles, utilisables dans ce genre de situation et valables pour tous.

 

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) partage lopinion de M. Robert Walter : exclure les délégués dun parlement en fonctionnement ne serait pas une bonne stratégie, car cela ôterait tout moyen de pression à l’UIP. De surcroît, on ne pourra pas se prononcer à Québec sur un amendement aux statuts de lUIP pvoyant de nouveaux motifs de suspension dun membre de lUnion, puisque le règlement pvoit un délai de trois mois aps le dépôt de l’amendement ce qui renvoie le vote à lAssemblée de Quito. Il vaudrait mieux sintéresser à la situation au Sahel, et demander au groupe africain sil accepterait linscription dun point durgence sur le sujet.

 

M. Josef Winkler (Allemagne) est daccord : lors de la dernière Assemblée, la situation au Nord-Mali n’était pas aussi grave et il serait raisonnable d’en faire le point durgence à Québec. Cela étant, quand bien même le parlement syrien aurait été élu dans les gles, on peut se demander si, dans les faits, il fonctionne réellement : il est impossible d’accéder à son site Internet, officiellement « en construction » ! Il semble difficile d’éluder la question dune éventuelle suspension de la Syrie, dautant plus que le groupe arabe a fait une demande en ce sens. Il conviendrait d’en discuter avant lAssemblée de Québec.

 

M. Pierre-François Veillon (Suisse) observe que la demande ayant été faite par les délégués du Koweït lors du dernier Comité exécutif, le débat est de facto ouvert. En revanche, il ne lui semble pas opportun de lier ce débat au point durgence, dans la mesure lon risque d’aboutir à des prises de position contradictoires. M. Veillon signale que le seul cas de suspension dun membre de lUIP pour des motifs autres que ceux actuellement prévus remonte aux années 1930, lorsque le parlement italien avait été suspendu à la suite de linvasion de lÉthiopie.

 

Le Psident note que certains pays arabes risquent de soulever également le problème des manifestations suscitées par la diffusion en ligne dun film américain.

 

Sur proposition de M. Krister Örnfjäder (Suède), il est convenu que le débat doit d’abord avoir lieu au sein de chaque délégation et que la discussion reprendra au niveau du Groupe à Québec.

 

6. Postes à pourvoir

 

Le Président indique quun poste de suppléant est à pourvoir au Comité des droits de lhomme des parlementaires et un poste de titulaire au Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient.

 

Un poste de  titulaire et  un poste de suppléant sont également vacants au bureau de la troisième Commission permanente, mais ils ne seront pourvus que lors de la 128ème Assemblée, à Quito.

 

Lors de lAssemblée de Québec, deux vérificateurs internes des comptes pour l’exercice 2013 devront également être désignés.

 

Le Psident précise que les candidatures pour ces différents postes doivent être déposées sur le site Internet du Groupe (http://12plus.net).

 

7. Appartenance à lUnion interparlementaire

 

Le Psident informe ses collègues quil na ru aucune information concernant d’éventuelles demandes d’adhésion à l’UIP.

 

8. Réunions spécialisées de lUIP organisées depuis la 126ème Assemblée, à Kampala

 

Le Président indique quune union sur le rôle des Parlements dans l’émancipation des femmes rurales s’est tenue le 29 vrier 2012 à New York et que le comité de pilotage de la Conférence parlementaire sur lOMC, fruit dune coopération entre lOMC, lUIP et le Parlement  européen,  sest  uni  le  8 mai  à  Bruxelles.  En  outre,  l’UIP  a  adressé  aux parlementaires  une  « note  dinformation »  sur  la  Conférence  des  Nations  Unies  sur  le développement durable qui s’est tenue les 20 et 22 juin à Rio. Elle a également organi une union parlementaire à loccasion de la XIXème Conférence internationale sur le sida qui s’est tenue du 22 au 27 juillet à Washington. LUIP a parrainé le Xème colloque de spécialistes des questions parlementaires et de parlementaires organi par lUniversité de Hull en Grande- Bretagne les 28 et 29 juillet. Enfin, la Conrence mondiale sur le e-Parlement a eu lieu les 13 et 14 septembre à Rome.

 

9. Autres questions relatives à lUIP

 

M. Donald Oliver (Canada) indique quune union du groupe du partenariat entre hommes et femmes a eu lieu le 30 août à Genève ; à cette occasion, il a été pvu dorganiser à Québec une session spéciale sur le thème des parlements sensibles aux questions de genre.

 

Au cours des dernières décennies, la participation des femmes à la vie publique, que ce soit en tant qu’électrices ou que parlementaires, a nettement progressé. Au Canada par exemple, si les femmes ne repsentent que 25 % des membres de la Chambre des communes, elles possèdent une visibilité bien plus grande à léchelon provincial : suite à l’accession de Pauline Marois au poste de Premier ministre du Québec, ps de la moitié de la population canadienne est aujourdhui gouvernée par des femmes. La question de légalité des sexes occupe désormais le devant de la sne et les femmes sont devenues un acteur important de la vie politique, économique et  culturelleIl  reste  à  savoir  dans  quellmesure les  parlements peuvent eux-mêmes refléter ce mouvement et se transformer.

 

La session spéciale de Québec fournira une plateforme de discussion visant à définir ce que serait un parlement sensible aux questions de genre et à retenir une stratégie en la matière. La session sera découpée en trois demi-journées, avec des débats en séance plénière et dans le cadre de groupes de travail. Les participants seront invités à partager leurs expériences, à évaluer la sensibilité de leur propre parlement à ces questions et à travailler à la mise au point de stratégies communes. Lobjectif est de faire adopter un plan daction par la 127ème Assemblée de l’UIP.

 

M. Robert Walter (Royaume-Uni) licite M. Donald Oliver pour le travail quil a accompli et informe ses collègues que le Parlement britannique accueillera, du 6 au 8 octobre 2012, une conrence sur les femmes dans la vie politique ; des invitations ont été envoyées à tous les parlements du monde.

 

Le Président invite ensuite M. Donald Oliver, membre du Comité exécutif, à s’exprimer sur la produre de sélection du Secrétaire général.

 

M. Donald  Oliver  (Canada)  recommande  de  créer  un  sous-comité  au  sein  du  comité directeur afin d’examiner la question de ps et de veiller à ce que le Groupe des Douze Plus joue un rôle important dans la désignation du prochain secrétaire général.

 

Le Psident rappelle quil existe désormais une produre de sélection : il sera difficile de la faire modifier à temps.

 

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) estime qu’au-delà des questions de produre, il convient de définir un profil ; il faut notamment que limpétrant ait une bonne connaissance de lONU et quil dispose dans le milieu des relations internationales dun carnet d’adresses suffisamment riche pour que lUIP puisse continuer à jouer son rôle de conseiller politique de lONU.

Il devra également connaître parfaitement le fonctionnement parlementaire, ajoute le Président. En tout état de cause, il faut éviter dêtre contraint de choisir le nouveau Sectaire général sur une liste de deux ou trois noms seulement !

 

M. Pierre-François Veillon (Suisse) se licite quune produre de sélection stricte ait été définie ; lUIP et le Groupe des Douze Plus ont bien travaillé ! Seul point délicat, le psident de lUIP et le vice-psident du Comité exécutif doivent établir une liste unissant les meilleurs candidats : il ne faudrait pas que ce soit une occasion dinfluencer le choix

 

Il est déci de la création dun groupe de travail ad hoc, composé du Psident et de MM. Pierre-François Veillon et François-Xavier de Donnea. M. Donald Oliver (Canada) estime que ce groupe devra tout particulièrement travailler sur les « exigences minimales » requises pour la première étape de sélection.

 

 

QUESTIONS RELATIVES AU GROUPE DES DOUZE PLUS

 

 

10. Programme des activis et des réunions de la 127ème Assemblée de lUIP à Québec

 

Le Psident informe ses collègues du programme des unions du Groupe des Douze Plus à loccasion de la 127e Assemblée de lUIP à Québec. Un déjeuner du Groupe aura lieu à lissue de la première réunion.

 

M. Robert Walter (Royaume-Uni) demande si le lieu et la date de la ception organisée par lUnion  européenne  sont  connus ;  ni  lUnion  ni  la  Grande-Bretagne  ne  disposent  de repsentation diplomatique à Québec même, mais la France y a un consulat général.

 

Le Psident rappelle à ses collègues que peu de pays européens disposent dune repsentation consulaire dans la ville de Québec. Il est probable quil ne pourra donc y avoir de ception organisée conjointement par plusieurs ambassades comme c’est arri dans le passé. Chaque délégation fera donc comme elle lentendra.

 

11. Adhésion au groupe des Douze Plus de lUkraine et de lAzerbaïdjan

 

Le Psident rappelle que les Douze Plus ont, à Kampala, déci de reporter à la union de Québec la décision d’accueillir ou pas ces deux parlements ; un repsentant de lUkraine a déjà été entendu, un représentant de lAzerbaïdjan le sera à Québec. Des élections se tiendront en Ukraine le 28 octobre, après la fin de la réunion de Québec ; lAzerbaïdjan tiendra des élections psidentielle et législatives à lautomne 2013.

 

Le comité directeur avait, au mois de mars dernier, adopté une recommandation « plutôt favorable, mais assortie de serves » ; il n’est désormais plus possible de reporter la décision.

 

Aps avoir rappelé le caractère sensible de cette question, et le débat vif de la pcédente union, M. Marek Ziołkowski (Pologne) confirme quil demeure ts favorable à l’adhésion de lUkraine. Reporter une nouvelle fois la décision serait en effet ts regrettable. Toutefois, une majorité des deux tiers du groupe des Douze Plus est nécessaire pour que l’adhésion soit possible : peuttre des informations précises sur le déroulement de la campagne électorale en Ukraine permettraient-elles de convaincre d’autres participants, et donc de unir cette large majorité.

 

Le Psident pond qu’il psentera aux délégs les informations quil aura pu unir.

 

M. Robert Walter (Royaume-Uni) rappelle quil sagit dassocier au groupe géopolitique des Douze Plus deux parlements de pays déjà membres de lUIP deux parlements qui comportent une majorité et une opposition. Il ne sagit en aucun cas d’approuver l’action de leurs gouvernements ou de leurs appareils judiciaires. Membres actifs du Conseil de lEurope et de son Assemblée parlementaire, lUkraine et lAzerbaïdjan sont éligibles au groupe des Douze Plus. Ils font certes lobjet dune produre de surveillance, mais d’autres membres du groupe sont dans la même situation : pourquoi distinguer ces deux pays des autres ? Alors que lUIP vient dorganiser une Journée de la démocratie, il serait sans doute judicieux de faire primer la volonté de dialogue et dinclusion.

 

M. François-Xavier de  Donnea (Belgique) estime ts  délicat de  refuser l’adhésion de lUkraine, pays européen, qui a de grandes affinités notamment avec la Pologne, mais qui hésite à se rapprocher de lUnion européenne ou de la Communauté des États indépendants ; en revanche, il estime plus complexe le cas de lAzerbaïdjan, sur le caractère démocratique duquel il y aurait beaucoup à redire. Peuttre, toutefois, l’adhésion au Groupe des Douze Plus permettrait-elle dexercer une influence qui le rendrait moins imparfait. Il demande si, en cas d’adhésion au groupe des Douze Plus, ces pays quitteraient le groupe Eurasie.

 

Le Président informe ses collègues que, si lArménie appartient au groupe Eurasie, lUkraine comme lAzerbaïdjan n’appartiennent à ce jour à aucun groupe géopolitique de lUIP.

 

M. Krister Örnfjäder (Suède) approuve les propos de M. Robert Walter.

 

Le Psident constate que toutes les conditions de laffiliation semblent unies, et que le comité semble évoluer vers l’acceptation de ladhésion, qui permettra peuttre dexercer une certaine influence sur ces pays. Il est convenu que le comité directeur proposera quun vote, précédé d’explications de vote, se tienne lors de la réunion de Québec, conformément à la produre habituelle.

 

M. Josef Winkler (Allemagne) indique que pour la délégation allemande, la question de l’adhésion aux Douze Plus de pays dont le système politique n’est pas véritablement démocratique reste ouverte. Il semble que le Groupe demeure aussi partagé sur ce point quil l’était à Kampala.

 

12. Questions financières

 

Le psident informe le comité directeur que le montant total des cotisations demandées aux membres du groupe pour 2012 s’élève à 41 394 euros, dont 36 807 euros ont déjà été perçus. Sept groupes nationaux et un observateur ne se sont pas encore acquittés de leur cotisation.

Quant aux dépenses, la réunion du comité directeur des Douze Plus qui s’est déroulée à Paris le lundi 14 mars 2011 a cté 4 561,87 euros. La 126ème Assemblée, qui a eu lieu à Kampala du 14 au 20 avril 2011 a cté 9 446,50 hors intreptariat lUIP n’ayant pas encore fait connaître le montant correspondant et hors frais bancaires soit 33,46 euros. Le nouveau site internet, dont l’adresse est http://12plus.net, cte 84,76 euros par an, lhébergement étant confié à la société OVH.com. Enfin, le groupe a dépensé 38 euros pour des traductions du français vers langlais.

 

La baisse des cotisations demandées aux membres du groupe se traduit donc par une baisse des dépenses, en premier lieu gce à l’effort consenti pour les réunions du comité directeur, dont les frais ont diminué de 18 % entre mars 2011 et mars 2012.

 

Le Sectariat des Douze Plus a ouvert trois comptes d’épargne, ce qui assure une plus grande sécurité bancaire et permet de profiter des taux les plus avantageux, la due de vie de ces comptes étant limitée dans le temps. Sur un livret d’épargne mobile, offrant un taux de 1,60 % par an, et permettant d’abonder le compte comme de le diminuer, 10 000 euros ont été placés, dont 6 000 ont être prélevés pour faire face à des dépenses exceptionnelles. Deux comptes à terme, tous deux bloqués, sont ouverts sur trente-six mois et offrent une cotation sur trois ans  dont  les  taux  s’échelonnent de  1,9 %  au  premier semestre jusquà 5 %  au  sixième semestre : 20 000 euros et 30 000 euros ont respectivement été placés sur ces deux comptes.

 

13. Activité du groupe des Douze Plus

 

M. Patrice Martin-Lalande (France) demande si l’absence des psidents des différents groupes géopolitiques au sein du Comité exécutif de lUIP principale instance de pilotage de cette organisation ne constitue pas une faiblesse.

 

Le Psident rappelle que cette question a déjà été posée à Kampala.

 

14. Présidence du Groupe des Douze Plus

 

Le  Président  rappelle  à  ses  collègues  que  son  mandat  s’achèvera  à  lissue  de  la

127e Assemblée de Québec. Il faudra donc procéder à une nouvelle élection. Les candidatures sont reçues jusquau 18 octobre, les modalités figurant sur le site internet 12plus.net.

 

Le Président itère sa disponibilité pour effectuer un second mandat. Il tient à ce quune élection ait formellement lieu même sil ne devait y avoir quun seul candidat.

 

M. Donald  Oliver  (Canada)  licite  chaleureusement  M. le  psident  pour  son  action énergique, notamment sur les questions de parité, de transparence, de finances, qui a permis de faire entendre la voix du groupe des Douze Plus. Il affirme quil soutiendra pleinement cette nouvelle candidature.

 

15. Date de la prochaine union

 

Le Psident informe ses collègues que la 128ème  Assemblée se tiendra à Quito du 22 au

27 mars. Le comité directeur des Douze Plus pourrait donc se unir le lundi 25 vrier ou le lundi 4 mars.

 

La séance est levée à 12 heures 15.

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