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Annexe

 

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION

DU COMITÉ DIRECTEUR DU GROUPE DES DOUZE PLUS

SÉNAT, PARIS, LUNDI 25 FÉVRIER 2013

 

 

 

Participants :

M. Robert del Picchia (France), président, M. Josef Winkler (Allemagne), Mme Heidrun Silhavy (Autriche), M. François-Xavier de Donnea (Belgique), M. Donald Oliver (Canada), Mme Michèle André (France), M. Robert Walter (Royaume-Uni), M. Krister Örnfjäder (Suède), M. Pierre-Fraois Veillon (Suisse).

 

Excusés :

Mme Barbara Contini (Italie), M. Marek Ziółkowski (Pologne).

La réunion commence à neuf heures dix, sous la présidence de M. Robert del Picchia (France), président du Groupe des Douze Plus.

1. Ouverture de la union

M. Robert del Picchia (France), président, souhaite la bienvenue à tous. Il rappelle que Mme Michèle André, sénatrice, a succédé à M. Patrice Martin-Lalande, député, à la psidence exécutive du Groupe français de lUIP.

2. Adoption de lordre du jour

Le psident constate que le projet dordre du jour n’appelle pas dobservations. Lordre du jour est adopté.

3. Adoption du compte rendu de la union du Comité directeur du Groupe des Douze Plus tenue à Paris, le 17 septembre 2012

Le compte rendu est adopté sans observations.

QUESTIONS RELATIVES A LUIP

4. Questions relatives au Comité exécutif

a. Projet damendement à larticle 4 des statuts de lUIP

Mme Michèle André (France) psente au nom du groupe français et avec l’appui de la délégation suisse un amendement à larticle 4 qui tend à créer un nouveau motif de suspension de l’affiliation dun membre de lUIP.

Les statuts de lUIP ne pvoient, à ce stade, que deux cas de suspension : lorsquun parlement a cessé de fonctionner en tant que tel et lorsquun membre est en retard de trois ans dans le paiement de ses contributions aux dépenses de lUIP.

Il est paradoxal que lUIP ne puisse prendre aucune mesure à lencontre dun parlement qui ne ferait rien pour mettre fin à un génocide, à des crimes contre lhumanité, à des crimes de guerre ou à des actes de nettoyage ethnique commis dans son pays par son propre gouvernement. Lamendement vise à combler cette lacune. Peut-on en effet considérer quun parlement fonctionne en tant que tel lorsquil faillit à ses missions essentielles, à savoir garantir le fonctionnement de lÉtat de droit et protéger la vie et les biens des citoyens? L’UIP aurait-elle pu admettre en son sein des délégués de l'Assemblée nationale de transition du Rwanda pendant le génocide?

Lamendement sinscrit dans le prolongement des travaux de lUIP sur la responsabilité de protéger. En vertu de ce principe reconnu par le Sommet mondial de 2005, tout État a le devoir de protéger ses citoyens contre le génocide, les crimes contre lhumanité, les crimes de guerre ou le nettoyage ethnique. Sil na pas la capacité ou la volonté de le faire, la communauté internationale a le devoir de l’assister et, au besoin, dintervenir pour assurer elle-même cette protection.

Avec cet amendement, lUIP pourrait suspendre l’affiliation dun parlement qui laisserait commettre de tels crimes et elle participerait ainsi pleinement aux actions entreprises par la communauté internationale dans le cadre de la responsabilité de protéger. La décision de suspension serait prise par le Conseil directeur sur proposition du Comité exécutif et n’aurait quun effet temporaire : dès que les menaces pesant sur la population du pays seraient levées, son parlement aurait vocation à intégrer immédiatement lUIP.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) souscrit à cette argumentation et rappelle que lUIP a déjà débattu de la question à Québec à propos de la Syrie. Il conviendra de défendre cet amendement à Quito.

Certes, le Secrétaire géral de lUIP considère quune telle proposition entre en contradiction avec lune des missions essentielles de lorganisation : rassembler tous les parlements quels quils soient. Pourtant, l’amendement pvoit une produre non pas d’exclusion, mais de simple suspension. En outre, la décision relèverait non pas du Comité exécutif ou du Secrétariat, mais du Conseil directeur. Même si la mise en œuvre de cette produre est susceptible de poser problème, il est du devoir de lUIP de ne pas fermer les yeux sur les crimes visés par lamendement.

Le psident précise quil s’agit de pvoir dans les statuts une produre de sanction applicable à tout gouvernement qui commettrait de manière flagrante, continue et délibérée, des crimes particulièrement graves contre sa propre population, et qui serait soutenu fût-ce passivement par son parlement. Il confirme que le Secrétaire général de lUIP a invité par écrit les membres du Comité exécutif à se prononcer contre cet amendement à Quito.

M. Josef Winkler (Allemagne) juge l’amendement pertinent mais trouve sa formulation trop générale : dune part, les rôles respectifs du gouvernement et du parlement ne sont pas distingués; d’autre part, il faut préciser que les crimes visés sont perpéts par le gouvernement du pays en question.

M. Donald Oliver (Canada) rappelle que les légués aux unions de lUIP repsentent non pas leur gouvernement, mais leur parlement, et que leurs décisions n’engagent que ce dernier. Il soutient l’amendement, mais propose de supprimer la mention « dans le cadre de ses compétences », quil juge inutile.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) est d’accord avec lobjectif que se fixent les auteurs de l’amendement, mais craint quil ne sapplique, dans sa formulation actuelle, à de nombreux États africains qui, tels le Mali ou la République démocratique du Congo, sont incapables d’empêcher les exactions commises sur leur territoire parce quils sont trop faibles ou parce que leur armée est inefficace. Il propose donc d’ajouter l’adverbe « délibérément » aps le verbe « cesser ».

Le psident approuve cette suggestion. Il ajoute que les parlements nationaux ont toujours compétence pour critiquer, voire renverser leur gouvernement ou, à tout le moins, pour adopter des résolutions appelant lattention des médias internationaux. Lamendement vise précisément à sanctionner leur inaction ou leur soutien passif aux crimes visés.

Mme Michèle André (France) approuve également la suggestion de M. de Donnea. Les parlements ont deux missions essentielles : voter la loi et contrôler l’action du gouvernement. La passivité dun membre de lUIP en pareil cas est donc critiquable. En revanche, on ne saurait reprocher à un parlement de ne pas faire ce quil na pas le pouvoir de faire.

M. Robert Walter (Royaume-Uni) est d’accord avec lintention des auteurs de l’amendement, mais craint quil ne s’applique à de nombreux gouvernements et parlements. Sa daction doit être revue, car elle sous-entend que les parlements sont complices des crimes commis. Or, tel n’est pas toujours le cas : dans certains pays non démocratiques, le pouvoir exécutif agit sans l’assentiment du parlement, au contrôle duquel il échappe. Il convient non pas d’exclure de tels parlements, mais, au contraire, de favoriser leur participation aux unions de lUIP, afin quils puissent donner leur point de vue sur la situation dans leur pays et faire état, le cas échéant, de leurs tentatives de contrôler l’exécutif.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) précise que le parlement concerné sera entendu au préalable par le Comité exécutif, lequel formulera donc une éventuelle proposition de suspension en toute connaissance de cause.

Le psident propose d’assortir la procédure de suspension dune double garantie et de modifier l’amendement en ce sens.

Premièrement, la décision de suspension ne pourrait intervenir qu’aps l’audition des repsentants du parlement concerné. Ainsi, lors de leur audition par le Comité exécutif, les délégués syriens sont demeus particulièrement évasifs sur de nombreux points quil na pas été possible d’éclaircir.

Deuxièmement, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait avoir préalablement adopté une solution condamnant, voire sanctionnant lÉtat en question, comme c’est le cas pour la Syrie.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) rappelle que linculpation du Psident du Soudan par la Cour pénale internationale n’empêche pas le parlement de ce pays de demeurer membre de lUIP. À lavenir, dautres parlements continueront sans doute eux aussi à siéger à lUIP, alors que leur pays aura fait lobjet dune condamnation par le Conseil de sécurité. Dès lors, en dépit de laccord général qui se gage sur les objectifs de lamendement, il sera difficile de trouver une daction susceptible de recueillir l’assentiment du Comité exécutif.

Mme Michèle André (France) estime que certains parlements sont purement fictifs. Le parlement nord-coréen, par exemple, ne siège quune journée par an et n’est pas en mesure de contrôler le gouvernement, lequel commet pourtant de graves crimes contre sa population. Pour sa part, la Syrie était dotée dun parlement actif, qui avait sa place à lUIP. Or, on attend aujourdhui des parlementaires syriens quils s’expriment.

Lamendement est dordre pédagogique : il vise à rappeler leur rôle aux parlementaires et à éveiller les consciences. Quant à la nécessité palable dune condamnation par le Conseil de sécurité, elle peut certes être mentionnée mais elle va de soi : lUIP ne peut agir que dans ce cadre.

M. Krister Örnfjäder (Suède) rappelle qu’en d’autres temps troublés les années 1920 lUIP a déjà connu un débat analogue pour finalement convenir que tous les parlements étaient susceptibles de devenir membres de lorganisation, pférant les voir à lintérieur plutôt quà l’extérieur de lorganisation. De même, aujourdhui, de nombreux pays qui ne sont pas démocratiques au sens occidental du terme ont un parlement membre de l’UIP. Il est souhaitable quil en soit ainsi pour pouvoir discuter avec eux. Un problème demeure néanmoins : comment agir lorsquun membre se comporte en contradiction avec les principes démocratiques ou dune manière indigne dun parlement?

Il convient donc de soumettre l’amendement au Comité exécutif, moyennant, le cas échéant, quelques modifications. En revanche, il n’est pas indispensable quune décision soit prise dès lAssemblée de Quito. Il sagit simplement de lancer le débat et d’entendre les difrents points de vue.

Le psident met en garde contre une possible dérive du débat : lamendement ne tend nullement à instaurer une produre permettant de juger du caractère démocratique de tel pays ou de tel parlement, ni à redéfinir les conditions fixées par les statuts pour être membre de lUIP. Si tel était le cas, de nombreux parlements seraient visés et l’amendement ne manquerait pas de susciter une levée de boucliers, notamment parce quil reviendrait sur le principe duniversalité de lUIP.

Lobjet de l’amendement est beaucoup plus limité : il sagit pour l’UIP de ne pas rester neutre lorsquun de ses membres tolère, voire accepte des crimes particulièrement graves. Lopinion publique internationale, mais aussi les parlements nationaux, ne comprendraient pas que l’UIP soit, au nom du principe duniversalité, la seule à fermer les yeux sur des crimes qui ont été condamnés par l’ensemble de la communauté internationale. Il sagit non pas d’exclure les membres qui seraient visés par l’amendement, mais d’appeler leur attention en suspendant leur affiliation à l’UIP ou en menaçant de la suspendre.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) souscrit entièrement à cette approche. Il propose d’adopter les deux ajouts proposés par le président au cours de sa prédente intervention et de soumettre l’amendement ainsi modifié au Comité exécutif.

M. Josef Winkler (Allemagne) en convient. Il estime d’ailleurs que la disposition proposée n’est pas entièrement nouvelle, puisqu’elle ne fait que préciser la règle existante en vertu de laquelle tout parlement ayant cessé de fonctionner en tant que tel ce qui est le cas de ceux qui ne font rien pour empêcher des crimes particulièrement graves peut voir son affiliation suspendue. Toutefois, il sera difficile de faire accepter l’amendement, car de nombreux membres de lUIP risquent de se sentir visés. Sa rédaction pourrait donc être encore adoucie.

M. Robert Walter (Royaume-Uni) soulève une poccupation supplémentaire : les crimes visés par l’amendement font lobjet de définitions juridiques précises, et les faits ne sont qualifiés de crimes par la CPI ou les tribunaux pénaux internationaux qua posteriori. Avant cette caractérisation, on ne peut parler que dallégations de crimes.

Ainsi, on peut tout à fait considérer que les actes commis dans le Haut-Karabagh, en ex- Yougoslavie ou en Ossétie du Sud relèvent du nettoyage ethnique. Pourtant, toutes les parties à ces conflits sont demeurées membres de lUIP. En outre, les parlements concernés nétaient pas nécessairement complices de ces actes.

Si les termes de l’amendement sont trop précis, lUIP risque dêtre engagée dans des débats juridiques complexes visant à constater dune part que les crimes visés ont bien été commis alors même que les juridictions internationales ne se seront pas encore prononcées sur la question, et, d’autre part, que les parlements s’en sont ou non rendus complices.

En outre, certains membres risquent dêtre suspendus simplement parce quun autre parlement les met en cause : la délégation azerbaïdjanaise pourrait par exemple demander quune produre soit lane contre lArménie à propos du Haut-Karabagh; la Géorgie pourrait faire de même contre la Russie à propos de lOssétie du Sud.

Il convient donc que la rédaction de lamendement ne soit pas trop précise. LUIP peut ts bien juger que le comportement dun de ses membres est inacceptable pour tel ou tel motif, sans que ces motifs soient inscrits dans les statuts.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) estime essentiel de soumettre l’amendement au Comité exécutif pour engager le débat. Il est impossible à ce stade daboutir à une daction parfaite. Le texte de l’amendement ne saurait être modifié avant lAssemblée de Quito; il reviendra au Comité exécutif de s’en charger le cas échéant. En tout état de cause, l’amendement a peu de chance d’être approuvé s Quito. En revanche, il pourra être modifié ultérieurement en fonction des remarques formulées par les membres du Comité exécutif.

Quant à la férence à une condamnation préalable par le Conseil de sécurité des Nations Unies, elle ne paraît pas opportune : il arrive en effet quune telle solution soit bloquée par le veto dun membre permanent. Enfin, il faut être conscient que la produre pvue par l’amendement risque bel et bien d’être utilisée par tel membre de lUIP contre tel autre.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) souhaite à son tour que l’amendement soit soumis au Comité exécutif. Il sinterroge sur lopportunité d’engager le débat sur la base de l’amendement en l’état ou de psenter, dès à psent, des propositions de modification.

Mme Michèle André (France) confirme que le texte de l’amendement ne peut plus être modifié avant lAssemblée de Quito. En tout état de cause, il est indispensable de tenir compte du fait que lopinion publique et les médias ptent une attention croissante à l’actualité internationale et pourraient sétonner du silence de lUIP sur des crimes particulièrement graves. Les parlementaires des pays démocratiques ont des comptes à rendre à leurs concitoyens. Dans ces conditions, la présentation de l’amendement au Comité exécutif aura au moins le mérite d’engager le débat. Les modifications dont il a été question pourront être reprises par tel ou tel membre du Comité.

Lorsquun parlement membre de lAssemblée parlementaire de la Francophonie cesse de fonctionner, son affiliation est suspendue. Le parlement de la Mauritanie, par exemple, a déjà été suspendu lors des différents coups dÉtat qui ont eu lieu dans ce pays. Cela n’empêche pas les fonctionnaires de maintenir le contact et la délégation concernée de revenir siéger dès que les conditions requises sont à nouveau réunies. Cette méthode permet de souligner que certains principes démocratiques et pratiques parlementaires sont à respecter en toutes circonstances.

M. Krister Örnfjäder (Suède) rappelle que lors de lAssemblée de Berne, plusieurs membres de lUIP ont rencontré la délégation syrienne pour appeler son attention sur la dégradation de la situation dans son pays. Or, le chef de la délégation syrienne a nié les faits et a même adressé aux autres délégations une invitation à laquelle elles nont naturellement pas donné suite à se rendre en Syrie à loccasion des élections municipales devant se tenir le mois suivant. Cela dit, il est essentiel que cette réunion ait pu avoir lieu, même si sa tenue na pas été rendue publique à l’époque à cet égard, rien n’empêcherait de tenir à l’avenir une union publique dans un cas analogue, pour montrer à lopinion publique internationale que lUIP n’est pas inactive.

Le psident invite le Groupe des Douze Plus à préparer des sous-amendements qui pourront, le cas échéant, nourrir le débat au Comité exécutif.

b. Recrutement dun nouveau Secrétaire général

Le psident rappelle que le mandat de M. Anders Johnsson s’achèvera le 30 juin 2014 et que son successeur devra pouvoir entrer en fonction dès le 1er juillet 2014. Telle qu’elle est actuellement pvue dans les documents statutaires, la produre de sélection doit commencer dix mois avant l’expiration du mandat en cours, soit le 1er septembre 2013. Les candidatures sont reçues dans les quatre mois à compter de la publication de la vacance de poste, soit jusquà la fin du mois de décembre 2013. Au début de l’année 2014, le Président de lUIP et le vice-psident du Comité exécutif psélectionneront vingt dossiers, parmi lesquels chaque membre du Comité exécutif pourra, dans un délai dun mois, retenir jusquà cinq candidatures de son choix. Les cinq candidats ayant recueilli le plus grand nombre d'avis favorables seront invités à l'Assemblée du printemps 2014. Le Comité exécutif tiendra une journée de travail supplémentaire pour auditionner chacun des cinq candidats; deux candidatures au moins seront alors présentées en vue du choix final.

Les groupes géopolitiques et la union des femmes parlementaires pourront aussi auditionner les candidats. Chacun des finalistes aura cinq minutes pour se psenter lors de la dernière séance du Conseil directeur de lAssemblée de printemps. Enfin, le Conseil élira le Secrétaire général à la majorité absolue des suffrages exprimés, pour un mandat de quatre ans.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) propose d’amender les statuts afin de porter de dix à quinze mois la due de la produre, qui commencerait alors dès le 1er avril prochain. En effet, un délai de dix mois semble bien trop court. Cela étant, le Secrétariat général n’est pas favorable à cette mesure. Lorateur demande donc à ses collègues mandat pour psenter cet amendement en leur nom lors de la prochaine réunion du Comité exécutif. Il souligne que la produre devrait senclencher immédiatement aps la union de Quito et propose donc de demander une modification de lordre du jour pour que la discussion sur ce point n’ait pas lieu en toute fin de session.

Le psident constate que le Comité directeur approuve la proposition de M. Veillon. Il psente ensuite un amendement de la délégation chilienne qui vise à soumettre le recrutement du Secrétaire général au principe dune rotation gulière entre zones géographiques, dans la mesure du possible.

Il souligne quà titre personnel, il est opposé à cette mesure car le Secrétaire général doit être choisi en fonction de critères objectifs de compétence. Chacun se jouira naturellement que cette sélection aboutisse éventuellement à retenir un candidat non européen; lorigine géographique pourrait même constituer un critère permettant au Conseil directeur de départager des candidats finalistes de niveau équivalent, mais il paraît inopportun d’en inscrire le principe dans les statuts.

M. Krister Örnfjäder (Suède) en convient : si la rotation géographique est pertinente pour la psidence de lUIP, les compétences doivent être privilégiées lors de la sélection du Secrétaire général.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) estime lui aussi quun critère de discrimination positive pourrait éventuellement être utili pour favoriser un candidat non européen ou une femme  pourvu que ce soit à niveau équivalent de compétences.

Le psident informe ses collègues que la réflexion en cours a permis d’aboutir à un consensus sur lopportunité de supprimer certains critères obligatoires tels que l’expérience dans la gestion des organisations internationales. En revanche, il paraîtrait judicieux que les candidats disposent dune bonne maîtrise du fonctionnement des parlements.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) rappelle que c’est à Quito que le Comité exécutif devra fixer les principes qui s’appliqueront à la daction du profil de poste. Les compétences professionnelles et la connaissance des parlements lui semblent également devoir prendre le pas sur l’expérience de la gestion des organisations internationales.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) estime que savoir comment fonctionne un parlement est en effet indispensable; en revanche, un diplôme de troisième cycle ne paraît pas nécessaire.

c. Mise en œuvre de la réforme des Assemblées annuelles

Le psident rappelle que la réforme des Assemblées annuelles, à lordre du jour des prochains travaux du Comité exécutif et dont débattra également le Groupe des Douze Plus, pourrait notamment conduire à élargir les compétences des commissions. À titre personnel, il déclare craindre la multiplication annone des « réunions-débats », qui ne sont finalement que des monologues dexperts, et qui ne laissent aux parlementaires psents aucun réel espace de débat!

M. Robert Walter (Royaume-Uni) approuve les propos du psident. Il sinterroge par ailleurs sur la pertinence de donner un cadre officiel aux unions informelles de whips, car ceux-ci se rendent ts rarement aux assemblées de lUIP.

Le psident souligne quil en va de même en France, et se demande sil ne serait pas plus pratique dorganiser des unions occasionnelles de whips à Genève.

M. Krister Örnfjäder (Suède) rappelle que ces rencontres sont demandées par des whips eux-mêmes. Les femmes parlementaires se unissent sur ce modèle depuis longtemps, et d’autres parlementaires souhaitent le faire aussi. Il faut conserver la possibilité dorganiser des unions informelles tout en évitant de se disperser : lUIP doit se concentrer sur le cœur de ses missions.

M. Josef Winkler (Allemagne) soutient la réforme en cours mais s’étonne de la mention, dans un document officiel, de unions « informelles » : la tenue de celles-ci ne pose pas de problème dès lors quaucun coût supplémentaire n’est induit.

Le psident estime quil n’est pas nécessaire de pvoir des unions formelles de whips dans le programme des Assemblées annuelles; cela étant, il va de soi que personne ninterdit à quiconque de se unir.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) rappelle quil faudra aussi débattre de l’amélioration du fonctionnement des commissions permanentes, quil faut absolument professionnaliser. Plusieurs mesures ont déjà été proposées en ce sens : renforcement du rôle du bureau, engagement des membres à siéger pendant plusieurs années, amélioration de l’appui apporté par le Secrétariat général sur le modèle de ce qui se fait dans les parlements nationaux. Hélas, les propositions qui seront débattues à Quito ne semblent pas de nature à faire avancer ce dossier. Le Comité exécutif devra néanmoins se saisir de la question ultérieurement.

d. Budget de lUIP

M. Krister Örnfjäder (Suède) a bon espoir de psenter à Quito des comptes exdentaires pour 2012, mais n’est pas à ce stade en mesure de quantifier cet exdent dont, par ailleurs, lutilisation reste encore en débat.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) souligne que les éventuels exdents ne doivent pas être nécessairement affectés à des dépenses courantes de l’exercice suivant : peuttre y a-t-il des provisions à pvoir.

M. Krister Örnfjäder (Suède) en convient, et souligne quil est nécessaire dadopter une approche à long terme.

M. Donald Oliver (Canada) note que le Parlement canadien envisage de réduire drastiquement le montant de sa contribution, dans le cadre des efforts entrepris par le Canada pour atteindre léquilibre budgétaire dès l’an prochain. Sans doute faudra-t-il envisager de duire les cotisations de certains parlements.

M. Robert Walter (Royaume-Uni) demande si des crédits ont été sers pour la produre de recrutement du secrétaire général, qui pourrait cter jusquà un demi-million de francs suisses. D’autre part, la décision prise par la délégation japonaise de réduire unilatéralement sa contribution aura des conséquences pour les autres pays. C’est également pour des raisons budgétaires que lAustralie s’est retirée de lAssociation parlementaire du Commonwealth.

M. Krister Örnfjäder (Suède) note quune invitation à débattre de ces problèmes financiers, lane aux parlementaires japonais, est restée sans ponse. Il considère que lUIP a fait de son mieux, et que c’est à eux quil revient désormais de prendre des initiatives.

Il confirme quil faudra pvoir une provision pour financer le recrutement du nouveau secrétaire général, ce qui na pas encore été fait. Il invite ses collègues à formuler des propositions susceptibles de duire le coût de cette opération.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) estime quil faut tenir compte, dans la préparation du budget, du recentrage des activités de lUIP sur ses priorités déci lan dernier.

M. Krister Örnfjäder (Suède) pond que comme l’an dernier, la stratégie du sous-comité des finances consistera à anticiper les recettes avant, le cas échéant, de proposer la suppression des actions les moins prioritaires. Le sous-comité ne sollicitera pas de nouveau l’avis des membres, car peu de choses ont chan depuis leur consultation voici un an. En outre, ses travaux devraient profiter cette année du fait que ses méthodes de travail sont désormais rodées. Reste à souhaiter que tous ses membres soient psents ce qui n’était pas le cas l’année dernière.

M. Örnfjäder ajoute que le sous-comité se unira en mai, en juin puis de nouveau en at, lorsquil disposera de davantage d’éléments chiffrés sur lexdent budgétaire. Le Groupe sera naturellement tenu au courant de létat d’avancement de ses travaux.

Le Psident rappelle quil a autrefois bataillé au sein du Comité exécutif pour obtenir la duction des dépenses de lUIP. Il faut continuer en ce sens, faute de quoi certains pays, y compris la France, ne pourront plus payer leurs cotisations ou devront au moins en diminuer le montant. LUIP conduit trop d’activités qui sortent de son domaine daction. Par exemple, il avait été déci qu’elle ne participerait plus auxunions de lOMC; en vain, semble-t-il.

Mme Michèle André (France) ajoute que tous les États sont aujourdhui confrontés à limpératif de redressement de leurs finances publiques. En France, le budget de la dette est désormais supérieur à celui de l’éducation nationale. Le gel de nombreux crédits vient d’être confirmé, et même accentué. Comment dès lors ne pas duire les dépenses les moins prioritaires? Les crédits de fonctionnement des deux Chambres du Parlement français ont d’ailleurs récemment subi une coupe de 3%, et la situation est peu ou prou la même dans toute la zone euro.

M. Krister Örnfjäder (Suède) rappelle qu’en 2011, il avait été déci que 400 000 francs suisses pourraient le cas échéant être plevés sur le fonds de roulement pour boucler le budget, mais ce prélèvement n’avait finalement pas été nécessaire, car léconomie budgétaire correspondante a pu être réalisée. En conséquence, le fonds de roulement a certes connu en 2012 un manque à gagner de 400 000 francs suisses, mais au moins son niveau n’a-t-il pas diminué.

En 2005, il avait été déci que le montant du fonds de roulement devrait permettre de couvrir la moitié du budget annuel de lUIP, et que l’exdent budgétaire devrait être utili à cet effet. Or, à ce stade, le fonds de roulement ne correspond quà environ un tiers du budget annuel. La question de l’affectation de l’exdent pour 2012 est donc posée. Puisque le Groupe estime que lUIP devra faire des économies en 2014, pourquoi ne pas utiliser cet exdent pour lui permettre de mettre quand même sa stratégie en œuvre? En effet, à quoi sert-il d’affecter cet excédent au fonds de roulement si lUIP ne remplit pas ses missions?

M. Pierre-François Veillon (Suisse) insiste sur le fait que la tendance est à la diminution des contributions des membres, lesquelles ne sauraient dans ces conditions constituer lunique source de financement de lUIP. Sans doute faudra t-il attendre la désignation du nouveau Secrétaire général pour relancer la réflexion sur le recentrage des activités de lUIP. S’agissant du recours au fond de roulement, lorsquune entreprise dégage un bénéfice, elle linscrit au bilan pour couvrir les pertes éventuelles des exercices futurs; elle ne lutilise pas pour équilibrer le budget suivant! Lorateur continuera donc à sopposer à une telle utilisation de ces sommes.

M. Krister Örnfjäder (Suède) précise qu’en 2013, le budget de lUIP est financé à 85% par les contributions de ses membres.

Le Psident conclut que quels que soient les moyens employés, il importe de diminuer ces contributions – ce qui suppose une baisse du budget de lUIP. LAutriche, les Pays-Bas et le Japon, entre autres, souhaitent duire le montant de leur contribution. Certes, lUIP a défini une stratégie pour 2012-2017, mais à situation extraordinaire, décision extraordinaire : il lui faudra duire son budget.

5. Préparation de la 128ème Assemblée à Quito

Le psident informe ses collègues que le débat général de la 128ème Assemblée aura pour titre : « Dune croissance débridée à un développement maîtri; « Buen vivir : nouvelles approches, nouvelles solutions ».

Le Groupe des Douze Plus dispose dun rapporteur dans chacune des trois commissions : M. Janquin (France) dans la première, M. de Donnea (Belgique) dans la deuxième et Mme Charlton (Canada) dans la troisième. Le groupe des Douze Plus devra également désigner des candidats pour les trois comités de rédaction.

A ce jour, une seule proposition de point durgence a été formulée : elle émane du Maroc et vise à caractériser comme” crimes contre l’humanité » les atteintes graves aux biens culturels, patrimoine de lhumanité. Il convient néanmoins de préciser que plusieurs conventions ou traités abordent déjà cette question, qui ne semble pas correspondre à un point durgence. Le psident invite ses collègues à soumettre d’autres propositions plus adaptées, ainsi quà imaginer des sujets dont pourraient se saisir les commissions lors de la 130e Assemblée.

6. Postes à pourvoir

Le Psident indique que le Groupe des Douze Plus devra pourvoir à Quito un poste vacant de titulaire et un poste vacant de suppléant pour le bureau de la troisième commission permanente « Démocratie et droits de lHomme ».

M. Pierre-François Veillon (Suisse) propose la candidature de lun des membres de la délégation suisse.

7. Appartenance à lUIP

Le Psident indique que le Parlement du Bhoutan a déposé une demande d’affiliation, et que deux demandes de affiliation ont également été adressées au Secrétariat, lune provenant du Parlement de Somalie et l’autre du Parlement du Libéria. Dautre part, il semble que de nombreux membres du Congs des États-Unis qui étaient favorables à sa intégration au sein de lUIP aient été battus ou ne se soient pas psentés aux dernières élections, ce qui éloigne encore la perspective du retour des États-Unis dans lorganisation. Enfin, une demande de statut dobservateur émane de lOrganisation mondiale des parlementaires contre la corruption.

M. Josef Winkler (Allemagne) est ts favorable à l’affiliation du Bhoutan, il s’est récemment rendu.

8. Réunions spécialisées de lUIP organisées depuis la 127ème Assemblée de lUIP à Québec

Le Psident indique quil a participé à la dernière audition parlementaire annuelle UIP/Nations Unies et se félicite de lorganisation innovante et fructueuse des débats.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) a également apprécié ces débats, en particulier leur caractère interactif.

Le Psident indique également que M. Donald Oliver (Canada) a particiactivement à la session annuelle 2012 de la Conférence parlementaire sur lOMC, et que MM. Serge Janquin (France) et Lord Judd (Royaume-Uni) se sont rendus à Gaza pour le comité Moyen-Orient en janvier.

9. Autres questions relatives à lUIP

M. Krister Örnfjäder (Suède) propose que la première commission permanente « paix et sécurité internationale » – se saisisse en 2014 du sujet suivant : la responsabilité des parlementaires dans la lutte contre le problème mondial de la drogue, qui alimente le crime organisé, menace les États de droit, crée des États mafieux et mine la stabilité des sociétés démocratiques. La Suède aurait le cas échéant un candidat au poste de co-rapporteur, M. Anti Avsan, psident de sa délégation.

Il indique d’autre part que son mandat de membre du comité exécutif expire en octobre 2013, et que M. Truls Wickholm, membre de la délégation norvégienne, pourrait lui succéder.

M. Pierre-François Veillon (Suisse) rappelle quà la suite de débats sur le logo de lUIP et sur sa nouvelle politique de communication, il avait finalement été décidé, à une courte majorité, de conserver le logo actuel. Lors de la dernière union du Comité exécutif, M. Johnsson a indiqué que la démarche de modernisation du logo serait poursuivie. L’agence chargée de « développer lidentité visuelle » de lUIP a fait une seconde enquête en ligne aups de ses membres. Il semble que le Sectariat souhaite prendre la décision lors dune conrence téléphonique, ce qui ne paraît pas opportun. Cette question sera donc à lordre du jour à Quito. Est-il cependant si nécessaire de changer de logo? Ni lONU ni lUNESCO ne le font.

Par ailleurs, lAzerbaïdjan proposerait daccueillir lAssemblée de lUIP en 2014, ce qui pose à nouveau la question des critères à retenir pour accepter linvitation dun pays. Actuellement, « le premier arri est le premier servi », sachant que lon sefforce de respecter une certaine rotation géographique et de prendre en compte la qualité de lorganisation de lAssemblée. À aucun moment des critères politiques nont été envisagés. Une discussion sérieuse devrait avoir lieu sur ce point au comité exécutif. On ne peut fermer les yeux sur les rapports du Conseil de lEurope concernant la situation en Azerbaïdjan. Il serait souhaitable que les membres du Comité exécutif et du Groupe des Douze Plus se prononcent sur cette question.

M. Krister Örnfjäder (Suède) indique que la délégation suédoise ne souhaite pas se rendre en Azerbaïdjan sil existe une alternative. Si linvitation se précisait, ne pourrait-on envisager de tenir la union de Genève au printemps, et de proposer aux parlements de recevoir lAssemblée dautomne?

M. Robert Walter (Royaume-Uni) observe que la demande d’adsion du Parlement dAzerbaïdjan au Groupe des Douze Plus a fait lobjet dun vote favorable à la majorité simple mais non à la majorité des deux tiers nécessaire lors de lAssemblée de Québec. Linvitation de lAzerbaïdjan est désormais sur la table. Le Conseil de lEurope a débattu en janvier sur le rapport de la commission de suivi sur lAzerbaïdjan. Ce pays ne satisfait pas pleinement aux critères d’adhésion, mais tel est aussi le cas de nombreux autres pays, y compris parmi les membres des Douze Plus et dautres États ayant accueilli des Assemblées de lUIP – Cuba, par exemple. Il convient donc d’être prudent sur cette notion de « classement » des États. LAzerbaïdjan organise des élections sur une base pluraliste. Or quelles qualités démocratiques pter à la Mongolie? Et la Chine est-elle vraiment une démocratie pluraliste? En outre, il semble quune campagne concertée vise à saper la crédibilité démocratique de lAzerbaïdjan. Ce pays dispose de serves de gaz et de pétrole conséquentes, qui alimenteront bientôt le marc européen. Si loléoduc Nabucco qui traverse la Turquie et lAutriche est achevé, il viendra contester la supmatie de Gazprom sur ce marché. Sans aller jusquà dire que Gazprom joue un rôle dans cette affaire, force est de constater que les Russes ne se montrent guère coopératifs.

LEurovision a eu lieu à Bakou; une réunion parlementaire de lOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) devrait prochainement sy tenir; le Parlement européen et les pays du Partenariat de lEst sy sont unis à la fin de l’année dernière. Puisquil semble que la Mongolie ait retiré son invitation, pourquoi ne pas accorder le bénéfice du doute à lAzerbaïdjan? Si des interrogations subsistent sur le respect des droits de lHomme, il sera toujours temps de les évoquer à Bakou.

M. Josef Winkler (Allemagne) observe quil convient de distinguer la question de ladhésion de lAzerbaïdjan aux Douze Plus de celle de linvitation qui a été adressée à l’UIP. LAllemagne n’est pas une inconditionnelle de la démocratie azerbaïdjanaise, mais elle n’est pas favorable au boycott de tel ou tel pays. Cela étant, elle n’enverrait sans doute pas de délégation en Azerbaïdjan. Dans la mesure la Mongolie et peut-être aussi le Vietnam avaient laissé entendre quils pourraient accueillir la prochaine Assemblée, il serait peut-être judicieux de rester en contact avec eux.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) convient que lon peut discuter de la qualité démocratique de nombreux membres de lUIP. En revanche, le conflit entre lAzerbaïdjan et lArménie pose problème et c’est là un critère objectif. Est-il opportun de tenir lAssemblée de lUIP dans un État qui entretient un conflit ouvert et violent avec son voisin? La meilleure solution consisterait donc à persuader la Colombie – qui sest proposée pour accueillir lAssemblée de l’automne 2014 d’avancer son invitation. Cela permettrait de ne pas retenir lAzerbaïdjan, sans avoir à donner trop d’explications, ce qui ne sera pas le cas si lon choisit de tenir cette Assemblée à Genève.

Le Président rappelle que le Comité exécutif na pas encore été saisi officiellement de cette invitation, qui sera sans doute évoquée à Quito.

QUESTIONS RELATIVES AU GROUPE DES DOUZE PLUS

10. Programme des activis et des unions à loccasion de la 128e Assemblée de lUIP à Quito

Le Psident informe ses collègues du programme des réunions que le Groupe des Douze Plus tiendra lors de la 128ème Assemblée de l’UIP à Quito.

11. Appartenance au groupe des Douze Plus : demande dadhésion du Parlement dUkraine

Le Président indique que le Groupe aura à se prononcer – comme il la fait à Québec pour lAzerbaïdjan sur la demande dadhésion du Parlement dUkraine. Les élections législatives se sont tenues dans ce pays le 28 octobre 2012. Le vote du Groupe avait d’ailleurs été reporté pour tenir compte des conditions de leur déroulement, considérées comme un critère parmi d’autres propre à guider son choix. Ainsi quil a été rappelé à propos de lAzerbaïdjan, cette adhésion requiert une majorité qualifiée des deux tiers.

M. François-Xavier de Donnea (Belgique) observe que lUkraine préside actuellement lOSCE. Son cas nest donc pas comparable à celui de lAzerbaïdjan. Les élections se sont bien déroulées, même si des remarques ont été formulées par les observateurs sur la qualité de la campagne électorale. Il ne lui semble donc pas opportun de continuer à exclure lUkraine des Douze Plus.

M. Krister Örnfjäder (Suède) partage ce point de vue.

M. Robert Walter (Royaume-Uni) est lui aussi favorable à l’adhésion de lUkraine au Groupe, mais fait remarquer que lAzerbaïdjan, quant à lui, psidera en 2014 le Conseil de lEurope.

12. Date de la prochaine union

Le Président informe ses collègues que la 129ème Assemblée se tiendra à Genève du 7 au 9 octobre 2013. Le Comité directeur du Groupe des Douze Plus pourrait donc se réunir le lundi 9 septembre.

La séance est levée à 12 heures.


 

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