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CPAM Section canadienne de ParlAmericas

Le Réseau parlementaire pour l'égalité des genres de ParlAmericas a examiné le thème «Concevoir un avenir inclusif en partenariat avec les jeunes» à travers une série d'événements en ligne pour les parlementaires des Amériques et des Caraïbes. Grâce à l'échange d'expériences et de bonnes pratiques législatives, cette rencontre a favorisé un dialogue sur l'importance d'intégrer les actions et la voix des jeunes dans les efforts parlementaires pour l'égalité des genres.

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Le 11 septembre 2020, l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, et Randy Hoback, député, membre de la Section, ont participé à la 51e réunion du Conseil d’administration de ParlAmericas par vidéoconférence. Pendant cette rencontre, il fut notamment question de la façon dont sera organisée la 17e assemblée plénière de ParlAmericas, les élections pour les postes du Conseil d’administration en novembre 2020, et d’autres questions administratives nécessitant l’attention du Conseil avant la fin de l’exercice financier de ParlAmericas, le 30 septembre 2020. La rencontre s’est conclue avec un tour de table pendant lequel les parlementaires présents ont fait état de la situation dans leur pays respectif en lien avec la pandémie de la COVID-19.

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Le 22 juillet 2020, M. Marc Serré, député, président de la Section canadienne de ParlAmericas, et la sénatrice Rosa Galvez, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas et vice-présidente (Amérique du Nord) du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas (RPCC), ont participé à une réunion virtuelle sur le thème «Sensibilité au genre et résilience aux catastrophes pendant la crise de la COVID-19». Les participants regroupaient des parlementaires, du personnel technique et des représentants d’organisations de la société civile des Amériques et des Caraïbes.

Gale Rigobert, ministre de l’Éducation, de l’Innovation, des Relations de genre et du Développement durable de Sainte-Lucie, a souhaité la bienvenue à tous les participants à la réunion. Par la suite, Tonni Brodber, chef de bureau par intérim du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, Andy Daniel, président de l’Assemblée de Sainte-Lucie, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les discours d’ouverture. Mme Rigobert a également animé une séance au cours de laquelle des présentations sur le thème de l’inégalité entre les sexes dans les situations de catastrophe et de crise ont été faites par Angie Dazé, conseillère politique principale à l’Institut international du développement durable (IIDD); Kyana Bowen, chargée de programme au Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, et Elizabeth Riley, directrice générale par intérim de l’Agence caribéenne de gestion des catastrophes et des réponses aux urgences (CDEMA).

Mme Dazé a expliqué que le genre interagit avec d’autres facteurs, tels que l’âge, l’incapacité, l’ethnicité et l’orientation sexuelle, et influe sur la vulnérabilité des gens devant les changements climatiques et les catastrophes. Elle a décrit trois éléments d’une approche tenant compte du genre visant à renforcer la résistance aux changements climatiques et aux catastrophes : la reconnaissance des différences entre les sexes dans les besoins et les capacités de gestion des risques climatiques et des catastrophes; la participation et l’influence équitables des hommes et des femmes dans les processus de planification et de prise de décisions; l’accès équitable des hommes et des femmes aux services financiers. Enfin, Mme Dazé a présenté certains des travaux de l’IIDD portant sur la sensibilité au genre, les changements climatiques et la gestion des risques de catastrophe.

Mme Bowen a décrit certaines façons dont la planification de la préparation et de la réponse aux catastrophes peut être transformatrice sur le plan du genre, menant à des changements durables dans les normes liées au genre. Elle a fait remarquer que, par rapport à la plupart des autres régions du monde, les Caraïbes sont confrontées à davantage de risques naturels, tels que les ouragans, les inondations, les variations du niveau de la mer, la sécheresse et les tremblements de terre. Mme Bowen a également évoqué la manière dont la planification de ces risques peut transformer les rapports hommes-femmes dans les ménages et les communautés, et au niveau national et régional. Enfin, elle a résumé certaines des interventions du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes dans le cadre de la pandémie de COVID-19.

Mme Riley a décrit les différents types de risques qui sont courants dans la région des Caraïbes, notamment les tremblements de terre, les ondes de tempêtes, les inondations et les éruptions volcaniques. Elle a souligné que le nombre d’ouragans dans l’Atlantique en 2020 est déjà plus élevé que la normale, et que compte tenu des défis supplémentaires découlant de la pandémie, les pays sont confrontés à un scénario complexe et multirisques qui rendra l’intervention en cas de catastrophe plus difficile. Mme Riley a expliqué qu’en tant qu’agence de la Communauté des Caraïbes, la CDEMA soutient les pays dans leurs efforts visant, entre autres, à mobiliser et à coordonner les secours en cas de catastrophe. Elle a décrit les répercussions des changements climatiques dans la région des Caraïbes et souligné une augmentation de l’intensité des tempêtes tropicales et des dégâts qu’elles causent. Mme Riley a également souligné l’importance de la résilience et déclaré que la CDEMA perçoit le genre comme un thème transversal dans tous ses travaux. Enfin, elle a commenté le nombre de cas de COVID-19 dans la région et discuté des façons dont les Caraïbes pourraient faire face à la saison des ouragans dans le contexte de la pandémie.

Après les exposés, plusieurs participants ont brièvement évoqué certaines ressources que les parlementaires pourraient vouloir utiliser lorsqu’ils abordent les questions d’égalité entre les genres, de changements climatiques et de réduction des risques de catastrophe. Jack Hardcastle, adjoint de programme au Secrétariat de l’Association parlementaire du Commonwealth, a fait état d’une boîte à outils que l’Association a publiée sur les changements climatiques, conçue expressément pour les petits États insulaires.

Le président Daniel a présenté deux publications : COVID-19 : Une analyse de l’agenda législatif et le centrage de l’égalité des genres dans les réponses législatives, corédigée par ParlAmericas et Directorio Legislativo, et Protocole parlementaire pour la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique, dont ParlAmericas est l’auteur.

Massimiliano Tozzi, chef de projet au Programme des Nations Unies pour le développement, a commenté le projet «Permettre une récupération en cas de catastrophe, une résilience climatique et environnementale sensible au genre dans les Caraïbes (EnGenDer)». Il a déclaré que le projet vise à garantir que les mesures relatives aux changements climatiques et à la réduction des risques de catastrophe reposent sur une analyse des inégalités entre les genres et soient conçues pour atténuer les inégalités existantes.

Après une discussion au cours de laquelle les participants ont fait part des pratiques exemplaires de leurs pays en matière de sensibilité aux questions de genre et de résistance aux catastrophes, Mme Brodber et Chester Humphrey, vice-président (Caraïbes) du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas et président du Sénat de la Grenade, ont prononcé le mot de la fin.

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Le 10 juillet 2020, la sénatrice Rosa Galvez, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas et vice-présidente (Amérique du Nord) du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas (RPCC), Mme Julie Dzerowicz, députée, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, Mme Stephanie Kusie, députée, et Mme Marie-France Lalonde, députée, ont participé à une réunion virtuelle sur le thème «Reconstruire en mieux : une reprise économique verte et durable».

Diego Paulsen, président de la Chambre des députés du Chili, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les allocutions de bienvenue. Ana Belén Marín, présidente du RPCC de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, a animé une séance au cours de laquelle les personnes suivantes ont fait des présentations : Leo Heileman, directeur régional du Bureau de l’Amérique latine et des Caraïbes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE); Raúl Salazar, chef du bureau régional, Amériques et Caraïbes, du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes; Brian O’Calaghan, chercheur à la Smith School for Enterprise and the Environment de l’Université d’Oxford.

M. Heileman a commencé par souligner le nombre élevé de maladies zoonotiques constatées ces dernières années, attribuant leur fréquence accrue aux impacts de l’activité humaine sur l’environnement naturel. Qualifiant les changements climatiques de crise encore plus importante que la COVID-19, il a laissé entendre que le moment était venu de «?réactiver?» l’économie, de générer des emplois «décents» et d’essayer de répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables. M. Heileman a souligné plusieurs domaines que le PNUE a répertoriés comme ayant le potentiel d’aider à réactiver l’économie tout en étant bons pour le climat. Il s’agit notamment de la résilience des zones rurales, de l’agriculture et des écosystèmes; de la résilience urbaine; des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que de la transition vers les véhicules électriques et l’électromobilité.

M. Salazar a évoqué les doubles répercussions de la COVID-19 et des catastrophes climatiques, notamment les fortes pluies, les puissantes tempêtes tropicales et les sécheresses plus intenses, fréquentes et généralisées, dans de nombreux pays de l’hémisphère occidental. Selon lui, les gouvernements doivent adopter une approche intégrée et intersectionnelle en matière de gestion des risques. Il a également fait état des mesures qui pourraient réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience en général, et a décrit certains rôles que les parlements pourraient jouer dans l’application des approches de réduction des risques de catastrophes et le soutien des investissements dans l’adaptation aux changements climatiques.

M. O’Callaghan a résumé les résultats de sa récente étude sur les avantages possibles d’une reprise «propre» après la pandémie de COVID-19; l’étude reposait sur un examen des politiques de relance après la crise financière mondiale de 2009 et sur une enquête menée auprès de plus de 230 économistes des pays du G20. Son étude conclut que les dépenses liées au climat pourraient renforcer la croissance économique au cours de la reprise suivant la pandémie. M. O’Callaghan a insisté sur l’importance d’utiliser les dépenses de stimulation de l’économie pour atteindre les objectifs climatiques à long terme et pas seulement la croissance du produit intérieur brut à court terme.

Paola Vega, vice-présidente (Amérique centrale) du RPCC de ParlAmericas et membre de l’Assemblée législative du Costa Rica, a prononcé le mot de la fin.

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Le 22 juin 2020, huit parlementaires de la Section canadienne de ParlAmericas et du Groupe canadien de l’Union interparlementaire ont participé à une séance d’information en ligne tenue conjointement par les deux associations sur la situation économique, politique et humanitaire au Venezuela.

Lors du premier groupe de discussion, des représentants d’Affaires mondiales Canada (AMC) ont souligné, entre autres, que la situation humanitaire au Venezuela s’aggravait. D’ailleurs, en juin 2020, plus de cinq millions de Vénézuéliens avaient quitté leur pays et sept millions de personnes au Venezuela avaient besoin d’une aide humanitaire. Ils ont également souligné l’engagement continu du gouvernement du Canada avec ses partenaires au Venezuela et à l’étranger pour trouver des solutions à la situation dans ce pays, et la contribution du gouvernement de 27 millions de dollars pour l’aide humanitaire afin de soutenir les réfugiés et les migrants vénézuéliens.

Pendant le deuxième groupe de discussion, Eduardo Stein, représentant spécial conjoint pour les réfugiés et migrants vénézuéliens de la région auprès de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a mentionné que, sur les 5,1 millions de réfugiés et de migrants vénézuéliens, 4,3 millions avaient été accueillis dans des pays d’Amérique latine. Selon lui, pendant la pandémie de COVID-19, les réfugiés et les migrants vénézuéliens ont été très vulnérables à la discrimination et à la violence. Ainsi, en juin 2020, environ 70 000 réfugiés et migrants vénézuéliens étaient retournés dans leur pays d’origine. Ben Rowswell, président du Conseil international du Canada et ancien ambassadeur du Canada au Venezuela, a déclaré que, bien que le traitement de la situation humanitaire soit actuellement la question la plus importante au Venezuela, la communauté internationale doit continuer à réclamer des élections libres et équitables dans ce pays en 2020.

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M. Marc Serré, député, président de la Section canadienne de ParlAmericas et l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, ont participé à la 50e réunion du Conseil d’administration de ParlAmericas par vidéoconférence le 16 juin 2020. Durant cette réunion, les membres se sont penchés sur des questions financières et ont été informés des derniers développements concernant les réunions à venir de ParlAmericas dans le contexte de la COVID-19. M. Serré est le représentant du Canada au sein du Conseil. ParlAmericas est dirigé par des parlementaires pour des parlementaires, avec un Conseil d’administration composé de 21 sièges qui représentent actuellement 17 pays d’Amérique du Nord, centrale, du Sud et des Caraïbes.

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Le 11 juin 2020, sept parlementaires canadiens ont participé à la rencontre virtuelle intitulée « Des réponses durables pour une récupération économique post-COVID-19 » durant laquelle quatre panélistes se sont exprimés sur la façon dont les politiques publiques et la législation pourraient promouvoir une reprise économique durable et inclusive à la suite de la pandémie, en particulier dans la région des Caraïbes :

• Irwin LaRocque, secrétaire général de la Communauté caribéenne, a indiqué que la réponse à la pandémie doit intégrer les effets de la saison des ouragans sur les pays des Caraïbes.

• Diane Quarless, directrice du siège sous-régional caribéen de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a souligné l’impact de la pandémie sur la situation économique dans les Caraïbes, notamment sur l’industrie du tourisme qui représente une source de revenus importante pour de nombreux pays de cette région. Elle a aussi expliqué que le taux d’endettement élevé des pays des Caraïbes, leur difficulté à obtenir de l’aide au développement officielle, des investissements directs étrangers ou du financement concessionnel restreint les ressources financières dont ces pays disposent pour répondre à la crise provoquée par la pandémie.

• Monika Queisser, responsable de la division des politiques sociales de l’Organisation de coopération et de développement économiques, a présenté un aperçu général de l’impact économique de la COVID-19 à travers le monde. Elle a aussi partagé des données révélant que plus de femmes que d’hommes ont perdu leur emploi en raison de la pandémie.

• Therese Turner-Jones, responsable générale du Département géographique/Caraïbes de la Banque interaméricaine de développement, a expliqué que la pandémie a eu des conséquences importantes sur la vie des femmes dans les Caraïbes et que celles-ci doivent faire partie des discussions et décisions reliées à la réponse à la pandémie.

Pendant la période de questions, l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, a souligné que la façon de mesurer la reprise économique ne devrait pas seulement être basée sur la mesure du produit intérieur brut.

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Le 5 juin 2020, l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, a modéré le dialogue virtuel intitulé « Légiférer pour la reprise économique suite à la COVID-19 : Dialogue coopératif entre les présidentes et présidents des Parlements des Amériques ». Les présidents ou vice-présidents de 15 assemblées législatives des Amériques ont participé à ce dialogue en espagnol.

Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), a offert le discours d’ouverture durant lequel elle a souligné les impacts de la pandémie sur la situation économique dans la région des Amériques et des Caraïbes et présenté des options de mesures pouvant permettre d’atténuer les impacts de la crise économique provoquée par la pandémie. Elle a expliqué qu’en 2020, la CEPAL s’attend à ce que le produit intérieur brut de la région des Amériques et des Caraïbes se contracte de 5%, que 12 millions de personnes perdent leur emploi et que plus de 28 millions de personnes s’ajoutent à celles vivant déjà en situation de pauvreté dans cette région. Elle a souligné que certains groupes de personnes sont plus à risque que d’autres de souffrir des conséquences négatives de la pandémie dans cette région. Par exemple, les femmes composent la majorité des travailleurs œuvrant dans des secteurs informels, elles ont souvent peu d’économie et elles doivent sortir de leur demeure pour gagner un revenu. En outre, de nombreux enfants et adolescents pourraient ne pas avoir accès à l’enseignement à distance; il est estimé que seulement 20% de ces enfants et adolescents ont la possibilité de le faire. Mme Bárcena a proposé les options suivantes pour répondre à la crise économique générée par la COVID-19 dans les Amériques et les Caraïbes : mettre en place un revenu de base d’urgence durant six mois pour les personnes en situation de pauvreté; moduler les subventions aux entreprises en fonction du nombre d’employés et de l’engagement de l’employeur envers ses employés; promouvoir des mesures menant à une structure économique plus égalitaire et plus durable du point de vue environnemental; ainsi que de mettre en œuvre un accès aux soins de santé universel. Mme Bárcena a souligné le rôle important des parlements dans la mise en œuvre de ces mesures.

À la suite de la présentation d’ouverture, les présidents et vice-présidents ont tour à tour pris la parole pour présenter les mesures mises en œuvre dans leur pays pour répondre à la pandémie.

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Le 8 mai 2020, l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, a participé à une réunion virtuelle en espagnol intitulée « Des mesures législatives pour prévenir la violence contre les femmes pendant la pandémie de COVID-19 ». Quatre panélistes ont pris la parole pendant cette rencontre :

• Yeliz Osman, spécialiste des politiques d’élimination de la violence contre les femmes pour le Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes d’ONU Femmes, a souligné qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions concernant l’impact de la COVID-19 sur les niveaux de violence contre les femmes, mais que certaines informations disponibles semblent indiquer que ce phénomène a augmenté pendant la pandémie. Elle a expliqué que de nombreux pays des Amériques et des Caraïbes ont enregistré une hausse de 30 à 90% des appels aux lignes d’aide en matière de violence contre les femmes pendant la pandémie.

• Karina Arteaga, membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, a informé les parlementaires présents des mesures adoptées dans ce pays pour contrer les taux élevés de violence basée sur le genre. Par exemple, le bureau du procureur de l’Équateur offre un service en ligne pour les victimes de violence.

• Marcela Sabat, députée chilienne, a souligné que les mesures gouvernementales au Chili visent à augmenter la capacité de réception des plaintes en offrant la possibilité de déposer une plainte par l’entremise de WhatsApp ou d’une messagerie en ligne. Mme Sabat a précisé que les femmes n’ayant pas accès à Internet ou à un téléphone intelligent peuvent utiliser le « Code Masque 19 » permettant de signaler les violences discrètement durant une visite en pharmacie.

• Verónica Camino, sénatrice mexicaine, a indiqué que ce pays dispose de plusieurs instruments juridiques pour prévenir, traiter, sanctionner et éliminer la violence contre les femmes. Elle a insisté sur l’importance de collecter et de consulter les données relatives à la violence envers les femmes pour éclairer la prise de décision et l’élaboration de politiques publiques.