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Activités et rapports interparlementaires

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CCOM Section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth

Comme la pandémie de COVID 19 augmente notre recours à l’infrastructure numérique, le risque de cyberattaques est beaucoup plus grand et expose davantage les individus ainsi que les secteurs privé et public aux attaques de personnes malveillantes. Les parlementaires ainsi que les législateurs jouent un rôle de premier plan pour veiller à la mise en œuvre de lois robustes en matière de cybersécurité. La Section du Royaume-Uni de l’Association parlementaire du Commonwealth a organisé trois webinaires sur l’augmentation de la cybercriminalité observée dans le cadre de la pandémie de COVID 19. Les trois thèmes abordés sont les suivants : « La cybersécurité et la COVID 19 – Tendances et questions clés avant et après la pandémie de COVID 19 »; « La cybersécurité et la COVID 19 – La nature changeante des menaces envers le Parlement »; « La cybersécurité et la COVID 19 – Le rôle des parlementaires ». M. Ziad Aboultaif, député, a pris part au webinaire ayant pour thème : Tendances et questions clés avant et après la pandémie de COVID 19.

CCOM Section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth

La Région canadienne des FPC est régie par un comité directeur qui fait valoir les points de vue et les inquiétudes des femmes parlementaires de toute la région canadienne et met au point des programmes favorisant la réalisation des objectifs des FPC dans la région. Ce comité est composé d’une représentante de chaque province et territoire et d’une représentante du Parlement fédéral. Une présidente supervise ses activités et représente aussi le Canada au Comité directeur des FPC (international). Mme Yasmin Ratansi, députée, et présidente de la section canadienne, est membre du Comité directeur des FPC de la région canadienne. La réunion virtuelle a eu lieu étant donné le report de la Conférence régionale.

UIPU Groupe canadien de l'Union interparlementaire

L’honorable Salma Ataullahjan, sénatrice, vice-présidente du Groupe canadien de l’Union interparlementaire (UIPU) et présidente du Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient de l’Union interparlementaire (UIP) a convoqué une réunion extraordinaire de ce Comité afin de discuter des plus récents développements en Palestine et en Libye. Avant que le comité débatte des développements et des mesures qu’il pourrait prendre, le Secrétariat lui a donné une séance d’information sur la situation dans la région et la correspondance à ce sujet soumise par les Parlements membres.

Le Conseil directeur de l’UIP a institué le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient en 1987 afin d’accompagner le processus de paix dans la région. Le Comité se compose de 14 membres qui ont un vif intérêt pour le Moyen Orient ou des compétences en la matière. C’est le Conseil directeur qui les élit pour un mandat de quatre ans. Les membres du Comité encouragent le dialogue entre parlementaires, toutes allégeances confondues, des parlements d’Israël et de la Palestine, les représentants des pays voisins et des médiateurs du Quatuor pour la paix (Nations Unies, États Unis, Union européenne et Russie) et tentent de resserrer les liens entre les parlementaires de la région. Le Comité se réunit à huis clos, mais il rédige des rapports et les soumet au Conseil directeur de l’UIP.

CPAM Section canadienne de ParlAmericas

Le 22 juillet 2020, M. Marc Serré, député, président de la Section canadienne de ParlAmericas, et la sénatrice Rosa Galvez, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas et vice-présidente (Amérique du Nord) du Réseau parlementaire sur le changement climatique de ParlAmericas (RPCC), ont participé à une réunion virtuelle sur le thème «Sensibilité au genre et résilience aux catastrophes pendant la crise de la COVID-19». Les participants regroupaient des parlementaires, du personnel technique et des représentants d’organisations de la société civile des Amériques et des Caraïbes.

Gale Rigobert, ministre de l’Éducation, de l’Innovation, des Relations de genre et du Développement durable de Sainte-Lucie, a souhaité la bienvenue à tous les participants à la réunion. Par la suite, Tonni Brodber, chef de bureau par intérim du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, Andy Daniel, président de l’Assemblée de Sainte-Lucie, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les discours d’ouverture. Mme Rigobert a également animé une séance au cours de laquelle des présentations sur le thème de l’inégalité entre les sexes dans les situations de catastrophe et de crise ont été faites par Angie Dazé, conseillère politique principale à l’Institut international du développement durable (IIDD); Kyana Bowen, chargée de programme au Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, et Elizabeth Riley, directrice générale par intérim de l’Agence caribéenne de gestion des catastrophes et des réponses aux urgences (CDEMA).

Mme Dazé a expliqué que le genre interagit avec d’autres facteurs, tels que l’âge, l’incapacité, l’ethnicité et l’orientation sexuelle, et influe sur la vulnérabilité des gens devant les changements climatiques et les catastrophes. Elle a décrit trois éléments d’une approche tenant compte du genre visant à renforcer la résistance aux changements climatiques et aux catastrophes : la reconnaissance des différences entre les sexes dans les besoins et les capacités de gestion des risques climatiques et des catastrophes; la participation et l’influence équitables des hommes et des femmes dans les processus de planification et de prise de décisions; l’accès équitable des hommes et des femmes aux services financiers. Enfin, Mme Dazé a présenté certains des travaux de l’IIDD portant sur la sensibilité au genre, les changements climatiques et la gestion des risques de catastrophe.

Mme Bowen a décrit certaines façons dont la planification de la préparation et de la réponse aux catastrophes peut être transformatrice sur le plan du genre, menant à des changements durables dans les normes liées au genre. Elle a fait remarquer que, par rapport à la plupart des autres régions du monde, les Caraïbes sont confrontées à davantage de risques naturels, tels que les ouragans, les inondations, les variations du niveau de la mer, la sécheresse et les tremblements de terre. Mme Bowen a également évoqué la manière dont la planification de ces risques peut transformer les rapports hommes-femmes dans les ménages et les communautés, et au niveau national et régional. Enfin, elle a résumé certaines des interventions du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes dans le cadre de la pandémie de COVID-19.

Mme Riley a décrit les différents types de risques qui sont courants dans la région des Caraïbes, notamment les tremblements de terre, les ondes de tempêtes, les inondations et les éruptions volcaniques. Elle a souligné que le nombre d’ouragans dans l’Atlantique en 2020 est déjà plus élevé que la normale, et que compte tenu des défis supplémentaires découlant de la pandémie, les pays sont confrontés à un scénario complexe et multirisques qui rendra l’intervention en cas de catastrophe plus difficile. Mme Riley a expliqué qu’en tant qu’agence de la Communauté des Caraïbes, la CDEMA soutient les pays dans leurs efforts visant, entre autres, à mobiliser et à coordonner les secours en cas de catastrophe. Elle a décrit les répercussions des changements climatiques dans la région des Caraïbes et souligné une augmentation de l’intensité des tempêtes tropicales et des dégâts qu’elles causent. Mme Riley a également souligné l’importance de la résilience et déclaré que la CDEMA perçoit le genre comme un thème transversal dans tous ses travaux. Enfin, elle a commenté le nombre de cas de COVID-19 dans la région et discuté des façons dont les Caraïbes pourraient faire face à la saison des ouragans dans le contexte de la pandémie.

Après les exposés, plusieurs participants ont brièvement évoqué certaines ressources que les parlementaires pourraient vouloir utiliser lorsqu’ils abordent les questions d’égalité entre les genres, de changements climatiques et de réduction des risques de catastrophe. Jack Hardcastle, adjoint de programme au Secrétariat de l’Association parlementaire du Commonwealth, a fait état d’une boîte à outils que l’Association a publiée sur les changements climatiques, conçue expressément pour les petits États insulaires.

Le président Daniel a présenté deux publications : COVID-19 : Une analyse de l’agenda législatif et le centrage de l’égalité des genres dans les réponses législatives, corédigée par ParlAmericas et Directorio Legislativo, et Protocole parlementaire pour la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique, dont ParlAmericas est l’auteur.

Massimiliano Tozzi, chef de projet au Programme des Nations Unies pour le développement, a commenté le projet «Permettre une récupération en cas de catastrophe, une résilience climatique et environnementale sensible au genre dans les Caraïbes (EnGenDer)». Il a déclaré que le projet vise à garantir que les mesures relatives aux changements climatiques et à la réduction des risques de catastrophe reposent sur une analyse des inégalités entre les genres et soient conçues pour atténuer les inégalités existantes.

Après une discussion au cours de laquelle les participants ont fait part des pratiques exemplaires de leurs pays en matière de sensibilité aux questions de genre et de résistance aux catastrophes, Mme Brodber et Chester Humphrey, vice-président (Caraïbes) du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas et président du Sénat de la Grenade, ont prononcé le mot de la fin.