Activités et rapports
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2 octobre 2020
12e rencontre du Réseau pour l’égalité des genres de ParlAmericas (séance plénière)
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Pour plus d'informations, voir le rapport: Rapport de la Section Canadienne de ParlAmericas
23 septembre 2020
12e Rencontre du Réseau pour l’égalité des genres de ParlAmericas (session de travail)
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
11 septembre 2020
51e réunion du Conseil d'administration de ParlAmericas
Par videoconference
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
22 juillet 2020
Sensibilité au genre et résilience aux catastrophes pendant la crise de la COVID-19
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Gale Rigobert, ministre de l’Éducation, de l’Innovation, des Relations de genre et du Développement durable de Sainte-Lucie, a souhaité la bienvenue à tous les participants à la réunion. Par la suite, Tonni Brodber, chef de bureau par intérim du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, Andy Daniel, président de l’Assemblée de Sainte-Lucie, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les discours d’ouverture. Mme Rigobert a également animé une séance au cours de laquelle des présentations sur le thème de l’inégalité entre les sexes dans les situations de catastrophe et de crise ont été faites par Angie Dazé, conseillère politique principale à l’Institut international du développement durable (IIDD); Kyana Bowen, chargée de programme au Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes, et Elizabeth Riley, directrice générale par intérim de l’Agence caribéenne de gestion des catastrophes et des réponses aux urgences (CDEMA).
Mme Dazé a expliqué que le genre interagit avec d’autres facteurs, tels que l’âge, l’incapacité, l’ethnicité et l’orientation sexuelle, et influe sur la vulnérabilité des gens devant les changements climatiques et les catastrophes. Elle a décrit trois éléments d’une approche tenant compte du genre visant à renforcer la résistance aux changements climatiques et aux catastrophes : la reconnaissance des différences entre les sexes dans les besoins et les capacités de gestion des risques climatiques et des catastrophes; la participation et l’influence équitables des hommes et des femmes dans les processus de planification et de prise de décisions; l’accès équitable des hommes et des femmes aux services financiers. Enfin, Mme Dazé a présenté certains des travaux de l’IIDD portant sur la sensibilité au genre, les changements climatiques et la gestion des risques de catastrophe.
Mme Bowen a décrit certaines façons dont la planification de la préparation et de la réponse aux catastrophes peut être transformatrice sur le plan du genre, menant à des changements durables dans les normes liées au genre. Elle a fait remarquer que, par rapport à la plupart des autres régions du monde, les Caraïbes sont confrontées à davantage de risques naturels, tels que les ouragans, les inondations, les variations du niveau de la mer, la sécheresse et les tremblements de terre. Mme Bowen a également évoqué la manière dont la planification de ces risques peut transformer les rapports hommes-femmes dans les ménages et les communautés, et au niveau national et régional. Enfin, elle a résumé certaines des interventions du Bureau multipays pour les Caraïbes d’ONU Femmes dans le cadre de la pandémie de COVID-19.
Mme Riley a décrit les différents types de risques qui sont courants dans la région des Caraïbes, notamment les tremblements de terre, les ondes de tempêtes, les inondations et les éruptions volcaniques. Elle a souligné que le nombre d’ouragans dans l’Atlantique en 2020 est déjà plus élevé que la normale, et que compte tenu des défis supplémentaires découlant de la pandémie, les pays sont confrontés à un scénario complexe et multirisques qui rendra l’intervention en cas de catastrophe plus difficile. Mme Riley a expliqué qu’en tant qu’agence de la Communauté des Caraïbes, la CDEMA soutient les pays dans leurs efforts visant, entre autres, à mobiliser et à coordonner les secours en cas de catastrophe. Elle a décrit les répercussions des changements climatiques dans la région des Caraïbes et souligné une augmentation de l’intensité des tempêtes tropicales et des dégâts qu’elles causent. Mme Riley a également souligné l’importance de la résilience et déclaré que la CDEMA perçoit le genre comme un thème transversal dans tous ses travaux. Enfin, elle a commenté le nombre de cas de COVID-19 dans la région et discuté des façons dont les Caraïbes pourraient faire face à la saison des ouragans dans le contexte de la pandémie.
Après les exposés, plusieurs participants ont brièvement évoqué certaines ressources que les parlementaires pourraient vouloir utiliser lorsqu’ils abordent les questions d’égalité entre les genres, de changements climatiques et de réduction des risques de catastrophe. Jack Hardcastle, adjoint de programme au Secrétariat de l’Association parlementaire du Commonwealth, a fait état d’une boîte à outils que l’Association a publiée sur les changements climatiques, conçue expressément pour les petits États insulaires.
Le président Daniel a présenté deux publications : COVID-19 : Une analyse de l’agenda législatif et le centrage de l’égalité des genres dans les réponses législatives, corédigée par ParlAmericas et Directorio Legislativo, et Protocole parlementaire pour la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique, dont ParlAmericas est l’auteur.
Massimiliano Tozzi, chef de projet au Programme des Nations Unies pour le développement, a commenté le projet «Permettre une récupération en cas de catastrophe, une résilience climatique et environnementale sensible au genre dans les Caraïbes (EnGenDer)». Il a déclaré que le projet vise à garantir que les mesures relatives aux changements climatiques et à la réduction des risques de catastrophe reposent sur une analyse des inégalités entre les genres et soient conçues pour atténuer les inégalités existantes.
Après une discussion au cours de laquelle les participants ont fait part des pratiques exemplaires de leurs pays en matière de sensibilité aux questions de genre et de résistance aux catastrophes, Mme Brodber et Chester Humphrey, vice-président (Caraïbes) du Réseau parlementaire pour l’égalité des genres de ParlAmericas et président du Sénat de la Grenade, ont prononcé le mot de la fin.
10 juillet 2020
Reconstruire en mieux : une reprise économique verte et durable
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Diego Paulsen, président de la Chambre des députés du Chili, et Elizabeth Cabezas, présidente de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, ont prononcé les allocutions de bienvenue. Ana Belén Marín, présidente du RPCC de ParlAmericas et membre de l’Assemblée nationale de l’Équateur, a animé une séance au cours de laquelle les personnes suivantes ont fait des présentations : Leo Heileman, directeur régional du Bureau de l’Amérique latine et des Caraïbes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE); Raúl Salazar, chef du bureau régional, Amériques et Caraïbes, du Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes; Brian O’Calaghan, chercheur à la Smith School for Enterprise and the Environment de l’Université d’Oxford.
M. Heileman a commencé par souligner le nombre élevé de maladies zoonotiques constatées ces dernières années, attribuant leur fréquence accrue aux impacts de l’activité humaine sur l’environnement naturel. Qualifiant les changements climatiques de crise encore plus importante que la COVID-19, il a laissé entendre que le moment était venu de «?réactiver?» l’économie, de générer des emplois «décents» et d’essayer de répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables. M. Heileman a souligné plusieurs domaines que le PNUE a répertoriés comme ayant le potentiel d’aider à réactiver l’économie tout en étant bons pour le climat. Il s’agit notamment de la résilience des zones rurales, de l’agriculture et des écosystèmes; de la résilience urbaine; des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que de la transition vers les véhicules électriques et l’électromobilité.
M. Salazar a évoqué les doubles répercussions de la COVID-19 et des catastrophes climatiques, notamment les fortes pluies, les puissantes tempêtes tropicales et les sécheresses plus intenses, fréquentes et généralisées, dans de nombreux pays de l’hémisphère occidental. Selon lui, les gouvernements doivent adopter une approche intégrée et intersectionnelle en matière de gestion des risques. Il a également fait état des mesures qui pourraient réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience en général, et a décrit certains rôles que les parlements pourraient jouer dans l’application des approches de réduction des risques de catastrophes et le soutien des investissements dans l’adaptation aux changements climatiques.
M. O’Callaghan a résumé les résultats de sa récente étude sur les avantages possibles d’une reprise «propre» après la pandémie de COVID-19; l’étude reposait sur un examen des politiques de relance après la crise financière mondiale de 2009 et sur une enquête menée auprès de plus de 230 économistes des pays du G20. Son étude conclut que les dépenses liées au climat pourraient renforcer la croissance économique au cours de la reprise suivant la pandémie. M. O’Callaghan a insisté sur l’importance d’utiliser les dépenses de stimulation de l’économie pour atteindre les objectifs climatiques à long terme et pas seulement la croissance du produit intérieur brut à court terme.
Paola Vega, vice-présidente (Amérique centrale) du RPCC de ParlAmericas et membre de l’Assemblée législative du Costa Rica, a prononcé le mot de la fin.
22 juin 2020
Session d’information conjointe au sujet du Venezuela tenue par le Secrétariat international de ParlAmericas
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
Lors du premier groupe de discussion, des représentants d’Affaires mondiales Canada (AMC) ont souligné, entre autres, que la situation humanitaire au Venezuela s’aggravait. D’ailleurs, en juin 2020, plus de cinq millions de Vénézuéliens avaient quitté leur pays et sept millions de personnes au Venezuela avaient besoin d’une aide humanitaire. Ils ont également souligné l’engagement continu du gouvernement du Canada avec ses partenaires au Venezuela et à l’étranger pour trouver des solutions à la situation dans ce pays, et la contribution du gouvernement de 27 millions de dollars pour l’aide humanitaire afin de soutenir les réfugiés et les migrants vénézuéliens.
Pendant le deuxième groupe de discussion, Eduardo Stein, représentant spécial conjoint pour les réfugiés et migrants vénézuéliens de la région auprès de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a mentionné que, sur les 5,1 millions de réfugiés et de migrants vénézuéliens, 4,3 millions avaient été accueillis dans des pays d’Amérique latine. Selon lui, pendant la pandémie de COVID-19, les réfugiés et les migrants vénézuéliens ont été très vulnérables à la discrimination et à la violence. Ainsi, en juin 2020, environ 70 000 réfugiés et migrants vénézuéliens étaient retournés dans leur pays d’origine. Ben Rowswell, président du Conseil international du Canada et ancien ambassadeur du Canada au Venezuela, a déclaré que, bien que le traitement de la situation humanitaire soit actuellement la question la plus importante au Venezuela, la communauté internationale doit continuer à réclamer des élections libres et équitables dans ce pays en 2020.
16 juin 2020
50e réunion du Conseil d'administration de ParlAmericas
Par videoconference
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
11 juin 2020
Des réponses durables pour une récupération économique Post-COVID-19
Par vidéoconférence
Section canadienne de ParlAmericas (CPAM)
• Irwin LaRocque, secrétaire général de la Communauté caribéenne, a indiqué que la réponse à la pandémie doit intégrer les effets de la saison des ouragans sur les pays des Caraïbes.
• Diane Quarless, directrice du siège sous-régional caribéen de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a souligné l’impact de la pandémie sur la situation économique dans les Caraïbes, notamment sur l’industrie du tourisme qui représente une source de revenus importante pour de nombreux pays de cette région. Elle a aussi expliqué que le taux d’endettement élevé des pays des Caraïbes, leur difficulté à obtenir de l’aide au développement officielle, des investissements directs étrangers ou du financement concessionnel restreint les ressources financières dont ces pays disposent pour répondre à la crise provoquée par la pandémie.
• Monika Queisser, responsable de la division des politiques sociales de l’Organisation de coopération et de développement économiques, a présenté un aperçu général de l’impact économique de la COVID-19 à travers le monde. Elle a aussi partagé des données révélant que plus de femmes que d’hommes ont perdu leur emploi en raison de la pandémie.
• Therese Turner-Jones, responsable générale du Département géographique/Caraïbes de la Banque interaméricaine de développement, a expliqué que la pandémie a eu des conséquences importantes sur la vie des femmes dans les Caraïbes et que celles-ci doivent faire partie des discussions et décisions reliées à la réponse à la pandémie.
Pendant la période de questions, l’honorable Rosa Galvez, sénatrice, vice-présidente de la Section canadienne de ParlAmericas, a souligné que la façon de mesurer la reprise économique ne devrait pas seulement être basée sur la mesure du produit intérieur brut.
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