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Rapport
Deuxième table ronde sur l’eau du Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient
1. Introduction
Aux termes du paragraphe 21f) des Statuts de l’Union interparlementaire (UIP), le Conseil directeur a le pouvoir de créer des comités ad hoc ou spéciaux[1], qui, avec les groupes de travail, sont essentiels au fonctionnement et aux activités de l’UIP.
2. Présentation du Comité sur les questions relatives au Moyen‑Orient
Le Conseil directeur de l’UIP a institué, en 1987, le Comité sur les questions relatives au Moyen‑Orient afin d’accompagner le processus de paix dans la région.
Le Comité se compose de 14 membres qui ont un vif intérêt pour le Moyen‑Orient ou des compétences en la matière. C’est le Conseil directeur qui les élit pour un mandat de quatre ans.
Les membres du Comité encouragent le dialogue entre parlementaires, toutes allégeances confondues, des parlements d’Israël et de la Palestine, les représentants des pays voisins et des médiateurs du Quatuor pour la paix (Nations Unies, États Unis, Union européenne et Russie)[2].
Dans le cadre des activités du Comité, les membres se rendent dans la région pour promouvoir le dialogue et acquérir une expérience concrète en vue d’évaluer la situation politique et les répercussions économiques. Le Comité a notamment pour objectif de resserrer les liens entre les parlementaires de la région.
Au cours de ses travaux, le Comité rédige des rapports et les soumet au Conseil directeur.
Lors des assemblées semestrielles de l’UIP, le Comité se réunit à huis clos. Il arrive qu’il convoque des réunions extraordinaires si la présidence ou trois de ses membres le souhaitent.
3. Deuxième table ronde sur l’eau
À la suite du succès remporté par la première table ronde sur l’eau en mai 2016, le Comité en a tenu une deuxième.
La table ronde visait à trouver des solutions pour pallier la crise de l’eau dans le cadre de la pacification de la région. Elle s’inscrit dans une série de rencontres qui rassemblent des parlementaires du Moyen Orient et des spécialistes de la gestion de l’eau dans l’espoir d’atteindre l’Objectif de développement durable no 6 des Nations Unies, qui appelle à une gestion durable des ressources en eau et de l’assainissement[3].
Quelque cinq membres du Comité ainsi que des délégués des parlements d’Israël, de Palestine, d’Égypte, du Maroc, de la Jordanie et des Émirats arabes unis ont participé à la deuxième table ronde sur l’eau qui a eu lieu les 6 et 7 juillet 2017.
À la 136e Assemblée de l’UIP, la sénatrice Salma Ataullahjan du Sénat du Canada a été élue au Comité pour un mandat de quatre ans.
Les membres du Comité et les participants à la table ronde ont entendu des sommités de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), de l’organisme de développement WaterLex et du centre de recherche Synchrotron-light for Experimental Science and Applications in the Middle East (SESAME), qui les ont aidés à formuler les solutions pour une source d’eau potable, facilement accessible et abordable pour la région.
À la table ronde, les membres du Comité et les participants ont formulé des solutions qui seront présentées au Conseil directeur à la 137e Assemblée, à Saint‑Pétersbourg (Russie), en novembre 2017.
Respectueusement soumis,
David McGuinty, député |