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Groupe interparlementaire Canada-États-Unis

Rapport

MEMBRES ET PERSONNEL DE LA DÉLÉGATION

Du 24 au 26 juillet 2019, l’honorable sénateur Michael L. MacDonald, coprésident de la Section canadienne du Groupe interparlementaire (GIP) Canada-États-Unis, a dirigé une délégation de parlementaires canadiens à la réunion estivale annuelle de la National Governors Association (NGA), qui s’est tenue à Salt Lake City, en Utah. Les autres membres de la délégation étaient l’honorable sénateur Yuen Pau Woo, vice-président du GIP Canada-États-Unis, ainsi que l’honorable Mike Lake, C.P., député, l’honorable Tony Clement, C.P., député et Irene Mathyssen, députée. La délégation était accompagnée de Mmes Miriam Burke et Tanya Dupuis, respectivement secrétaire exécutive et conseillère de la Section canadienne.

LA RÉUNION

La NGA a plus de cent ans et constitue le projet du président Theodore Roosevelt qui, à l’époque, avait convoqué les gouverneurs à une réunion pour discuter des ressources du pays. Elle représente aujourd’hui les 50 États, trois territoires et deux États libres associés aux États-Unis. À titre d’organisme de politique publique représentant les gouverneurs auprès du Congrès et de l’administration fédérale des États-Unis sur des dossiers de compétence fédérale qui touchent les États, la NGA élabore et met en application des solutions aux défis que posent les politiques publiques.

La NGA se réunit tous les ans à l’hiver et à l’été. Le président de cette année, Steve Bullock, le gouverneur du Montana, a choisi le thème « De bons emplois pour tous les Américains » (Good Jobs for All Americans) pour les activités de la NGA en 2019. À la conclusion de la réunion, Larry Hogan, gouverneur du Maryland, a été nommé président de la NGA et a annoncé que les activités de l’édition 2020 se dérouleraient sous le thème « L’infrastructure : élément essentiel à la réussite » (Infrastructure: Foundation for Success).

OBJECTIF DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉUNION

À la réunion de juillet 2019, les délégués ont abordé un éventail de questions avec différents gouverneurs, notamment la nature et la valeur du commerce et de la relation d’investissement entre le Canada et leur État. Les membres du GIP ont rencontré les gouverneurs Kate Brown, de l’Oregon, Steve Bullock, du Montana, Tony Evers, du Wisconsin, Larry Hogan, du Maryland, Asa Hutchinson, de l’Arkansas, et Henry McMaster, de la Caroline du Sud.

Les discussions avec les gouverneurs et d’autres participants aident les membres canadiens du GIP à trouver des points de convergence des politiques nationales de chacun, à amorcer un dialogue sur les points de divergence, à favoriser les échanges d’information et une meilleure compréhension des dossiers d’intérêt commun. La réunion a en outre offert à la Section canadienne une occasion de s’informer et de se prononcer sur des dossiers qui intéressent les États et touchent le Canada.

ACTIVITÉS DE LA RÉUNION

Au programme de la réunion estivale de 2019 de la NGA figuraient les séances suivantes :

  • Good Jobs for All Americans (De bons emplois pour tous les Américains)
  • Improving Outcomes for Disconnected Youths (Améliorer le sort des jeunes décrocheurs)
  • Investing in Resilience (Investir dans la résilience)
  • Cybersecurity Workforce Development (Développement de la main-d’œuvre dans le domaine de la cybersécurité)
  • Driving the Conversation: Safer and Smarter Roadways (Parlons conduite automobile : un comportement plus sûr et plus sensé sur les routes)
  • Early Learning Return on Investment (Rendement de l’investissement dans l’apprentissage chez les jeunes enfants)
  • Innovative Strategies for Rural and Disinvested Communities (Stratégies novatrices pour les collectivités rurales et désinvesties)
  • Infrastructure: Foundation for Success (L’infrastructure : élément essentiel à la réussite)

Ce rapport résume les discussions de certaines séances.

DE BONS EMPLOIS POUR TOUS LES AMÉRICAINS

Steve Bullock, gouverneur du Montana, président de la NGA

  • Le thème retenu par le gouverneur du Montana et président de la NGA, Steve Bullock, porte sur les effets des nouveautés en matière de technologie et de compétences professionnelles sur les besoins en main-d’œuvre.
  • Pendant la réunion annuelle de la NGA, le gouverneur Bullock a diffusé un guide sur l’important rôle que peuvent jouer les dirigeants des États pour ce qui est de trouver des solutions et d’élaborer un plan d’action pour voir à ce que les Américains soient mieux préparés à répondre aux nouveaux besoins du marché du travail, à trouver des emplois mieux payés, à acquérir de nouvelles compétences et à contribuer à l’économie du pays.
  • Les dirigeants de bien des États doivent aussi se pencher sur la question des salaires; près de 60 % des Américains n’ont pas encore eu de hausse salariale cette année.

Jamie Merisotis, Lumina Foundation

  • Il faut faire une priorité du développement du bassin de talents américain si on veut pouvoir répondre aux besoins du marché du travail en rapide évolution.
  • Comme un plus grand nombre d’emplois exigent des études plus poussées, des changements radicaux doivent être apportés au système d’éducation.
  • Il faut aussi se pencher sur la question de l’inégalité du revenu.

AMÉLIORER LE SORT DES JEUNES DÉCROCHEURS

Kate Brown, gouverneure de l’Oregon

  • Selon les estimations, près de cinq millions de personnes âgées entre 16 et 24 ans auraient « décroché », c’est-à-dire qu’elles ne seraient ni inscrites à un programme d’études ni membres de la population active.
  • Les États-Unis doivent trouver de meilleurs moyens d’aider les jeunes décrocheurs.
  • L’itinérance, les problèmes de santé, la violence et la criminalité ne sont que quelques exemples des nombreux problèmes que vivent les jeunes décrocheurs. 
  • Le gouvernement de l’Oregon a décidé d’adopter des mesures législatives pour s’attaquer à chacun de ces problèmes. Le Sénat de l’État a adopté en juillet 2019 le projet de loi 1008, qui vise à réformer les peines imposées aux jeunes en accordant la priorité à la prévention et à la réadaptation.

Asa Hutchinson, gouverneur de l’Arkansas

  • En Arkansas, de nombreux jeunes décrocheurs sont passés par le système des familles d’accueil. Le nombre de jeunes placés était si élevé à un certain moment qu’il n’y avait plus assez de familles d’accueil dans l’État pour répondre à la demande.
  • L’État de l’Arkansas a décidé de mettre sur pied une initiative appelée « Restore Hope » (Redonner espoir). Cette initiative a permis d’augmenter la participation des parents des jeunes placés en famille d’accueil de 15 % et de réduire globalement le nombre de jeunes devant être placés.
  • L’État s’efforce d’aider les jeunes à s’intégrer au monde du travail le plus rapidement possible en veillant à ce qu’ils obtiennent une formation qui cadre avec les besoins du marché du travail.

Johanna Bergan, Youth MOVE National

  • Dans le groupe des 16 à 24 ans, c’est près d’une personne sur huit qui a décroché. Ce problème touche différents domaines : les soins de santé, l’emploi, l’éducation et le développement économique.
  • Les jeunes qui ont décroché n’ont pas la formation ou les compétences nécessaires pour être autonomes.
  • Les jeunes qui peuvent reprendre leurs études ou suivre une formation professionnelle se donnent des outils pour prendre leur destin en main.
  • On peut faire davantage à l’échelle nationale pour offrir aux jeunes décrocheurs des possibilités de réintégrer le monde des études ou du travail.

LA LUTTE CONTRE LA TRAITE DE PERSONNES

Cindy McCain, The McCain Institute

  • Le programme de lutte contre la traite de personnes du McCain Institute vise à sensibiliser la population à ce problème et à éliminer les idées fausses qui l’entourent.
  • Chaque année, la traite de personnes fait près de 40 millions de victimes dans le monde.
  • Contrairement à ce qu’on peut penser, la traite de personnes n’est pas seulement un problème lié à l’immigration.
  • La traite de personnes est une épidémie. Ce n’est pas un problème qui existe seulement ailleurs, dans d’autres pays; il existe localement, dans les différents États du pays. La plupart des enfants victimes d’un réseau de traite de personnes sont d’ailleurs passés entre États.
  • Il faut que les États américains conjuguent leurs efforts pour venir en aide aux victimes de la traite de personnes. Il est possible de faire mieux pour permettre et favoriser la mise en commun des pratiques exemplaires entre États.
  • Les premiers répondants et les professionnels de la santé doivent être mieux informés afin d’être en mesure de reconnaître les signes qui montrent qu’un enfant est victime de traite.
  • Il faut modifier les lois afin d’imposer des peines d’emprisonnement plus longues aux individus reconnus coupables de traite de personnes.

Doug Ducey, gouverneur de l’Arizona

  • La traite de personnes est un crime omniprésent qui touche tous les États américains ainsi que des millions de personnes dans le monde.
  • Il s’agit d’un problème qui transcende les allégeances politiques. Tous les États doivent collaborer pour pouvoir le contrer efficacement.
  • Les gouverneurs devraient unir leurs efforts pour rendre les États américains plus sûrs. Tout le monde a un rôle à jouer dans l’éradication de la traite de personnes, y compris les gouvernements locaux et les gouvernements des États, le gouvernement fédéral, les organismes d’application de la loi et le secteur à but non lucratif.

DÉVELOPPEMENT DE LA MAIN-D’ŒUVRE DANS LE DOMAINE DE LA CYBERSÉCURITÉ : LES ÉTATS PRENNENT DES MESURES POUR COMBLER LE MANQUE DE TRAVAILLEURS QUALIFIÉS EN CYBERSÉCURITÉ

Jon Check, Raytheon

  • Un grand nombre des défis liés au développement de la main-d’œuvre dans le domaine de la cybersécurité exigent une solution nationale :
    • Le bassin de talents américain doit être élargi pour y attirer du personnel hautement compétent et spécialisé.
    • Les États-Unis devraient encourager les études supérieures afin de permettre l’embauche d’un nombre de travailleurs compétents suffisant dans le domaine de la cybersécurité.
    • Il devrait y avoir davantage de partenariats entre les secteurs public et privé afin de créer plus de possibilités d’apprentissage pratique et opérationnel.

Rodney Petersen, National Institute of Standards and Technology

  • Le président Trump a signé en 2017 le décret-loi no 13800, Strengthening the Cybersecurity of Federal Networks and Critical Infrastructure (Renforcement de la cybersécurité de l’infrastructure essentielle et des réseaux fédéraux), qui jetait les bases de la National Cyber Strategy (Cyberstratégie nationale) de 2018.
  • La main-d’œuvre du domaine de la cybersécurité devrait être plus diversifiée et inclusive.
  • Le National Institute of Standards and Technology est en train d’élaborer un bon programme de formation en cybersécurité dont il fera la promotion.
  • Les fournisseurs de programmes de formation en cybersécurité doivent veiller à répondre aux besoins des employeurs à court et à long terme.

Todd Thibodeaux, CompTIA

  • Il nous faut davantage de techniciens de soutien dans le domaine de la cybersécurité, car il s’agit des postes les plus souvent disponibles et cela contribuerait à accroître le bassin de main-d’œuvre global dans le domaine.
  • Il faudrait donner davantage de formation sur la cybersécurité à tous les membres de l’effectif lié à la cybersécurité. Comme une erreur humaine en bas de l’échelle peut mener à un manquement grave, la formation de tous les employés devrait être une priorité.

RENDEMENT DE L’INVESTISSEMENT DANS L’APPRENTISSAGE CHEZ LES JEUNES ENFANTS

Kate Brown, gouverneure de l’Oregon et Asa Hutchinson, gouverneur de l’Arkansas

  • Les investissements dans les citoyens les plus jeunes du pays rapportent gros sur les plans des services sociaux, de la productivité économique et de la santé.

Geoffrey Nagle, Erikson Institute

  • Le système d’enseignement obligatoire américain a été mis sur pied en 1850 et n’a pas beaucoup changé depuis.
  • Dans ce système, les enfants ne commencent l’école qu’à 5 ans. Or, l’apprentissage commence dès la naissance.
  • Pour permettre un rattrapage, on demande à présent aux éducateurs d’enseigner plus que la matière d’une année pendant l’année scolaire.

Cheryl Oldham, U.S. Chamber of Commerce

  • La recherche scientifique sur le cerveau démontre que les expériences vécues par l’enfant avant l’âge de trois ans établissent la base de sa santé et de ses résultats scolaires futurs.
  • L’apprentissage de grande qualité dans les soins à l’enfant constitue un élément très important de l’éducation de la petite enfance.
  • La Chambre de commerce des États-Unis prône une réforme de l’éducation au pays; un apprentissage de grande qualité pendant la petite enfance est rentable, car il permet de donner aux enfants un bon point de départ dans la vie.

PARLONS CONDUITE AUTOMOBILE : UN COMPORTEMENT PLUS SÛR ET PLUS SENSÉ SUR LES ROUTES

Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan

  • Les accidents de la route représentent une des principales causes de décès à l’échelle nationale.
  • Près de 40 000 personnes meurent chaque année dans des accidents automobiles.
  • L’erreur humaine est à l’origine de 94 % des accidents et la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue ou l’alcool est en cause dans une proportion considérable de ces accidents.
  • La distraction au volant figure parmi les autres causes de décès et de blessures dans des accidents de la route.
  • Aux États-Unis, environ neuf personnes sont tuées et un millier sont blessées chaque jour dans des accidents de la route mettant en cause la distraction au volant.

Grant Baldwin, Centers for Disease Control

  • La vitesse, la conduite avec les facultés affaiblies et les ceintures de sécurité non bouclées sont au nombre des principaux facteurs qui contribuent aux accidents de la route entraînant le décès ou des blessures.
  • Les chiffres révèlent que 50 % des Américains décédés dans un accident de la route ne portaient pas leur ceinture de sécurité au moment de l’accident.
  • Selon les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la conduite avec les facultés affaiblies demeure un facteur dans le tiers de tous les décès qui surviennent sur la route.
  • La moitié des Américains disent conduire 15 milles à l’heure au‑dessus de la limite indiquée sur les routes et 10 milles à l’heure au‑dessus de la limite en ville.
  • Selon les experts, une diminution de la vitesse de 5 % pourrait réduire de 30 % le nombre d’accidents automobiles.

Brian Barnard,National Highway Traffic Safety Administration

  • La National Highway Traffic Safety Administration a pour mission de sauver des vies, de prévenir les blessures et de réduire les pertes financières découlant des accidents automobiles qui surviennent sur les routes des États-Unis.
  • Elle mène des recherches sur la sécurité des véhicules afin de déterminer quelles nouvelles technologies, comme le système OnStar, pourraient aider à sauver des vies et à éviter des blessures.
  • Elle s’intéresse également aux recherches sur le comportement des automobilistes, notamment sur des sujets comme la distraction au volant, la conduite avec les facultés affaiblies et le port des ceintures de sécurité.

Helen Witty, Mothers Against Drunk Driving 

  • Selon le Washington Post, dans les 19 dernières années, les accidents de la route ont fait plus de morts chez les Américains que les deux guerres mondiales.
  • La conduite avec les facultés affaiblies reste la principale cause de décès sur les routes aux États-Unis.
  • Même si des progrès ont été réalisés, la conduite avec les facultés affaiblies continue de causer plus de 11 000 décès chaque année.
  • Ces décès sont évitables. Un effort concerté de la part des États américains pourrait contribuer à éliminer la majeure partie des décès liés à la conduite avec les facultés affaiblies.

L’INFRASTRUCTURE : ÉLÉMENT ESSENTIEL À LA RÉUSSITE

Larry Hogan, gouverneur du Maryland

L’économie américaine repose sur la circulation des personnes, des biens et de l’information.

  • L’initiative choisie par Larry Hogan, gouverneur du Maryland et président de la NGA, pour 2019-2020 vise, entre autres choses, à tenter de trouver des approches novatrices pour mettre en place une infrastructure plus efficace et plus sûre.
  • La réparation et la modernisation de l’infrastructure vieillissante du pays doivent être une priorité. Il faut que les gouverneurs travaillent ensemble afin d’améliorer les liens entre tous les États américains, car cet élément est essentiel à l’économie du pays.
  • Dans le cadre de cette initiative d’un an, on tentera de trouver des solutions aux embouteillages et d’établir des partenariats publics-privés afin de moderniser l’infrastructure vieillissante du pays.
  • Voici les quatre piliers de l’initiative du président de la NGA :
    • la réduction de la congestion routière afin d’augmenter la compétitivité économique;
    • l’élimination des formalités administratives et l’intégration de la technologie intelligente;
    • la protection de l’infrastructure essentielle des États-Unis;
    • l’obtention d’investissements du secteur privé.

Thomas F. Farrell, Dominion Energy

  • L’infrastructure du secteur de l’électricité est sans nul doute la plus complexe jamais conçue par l’être humain.
  • Le réseau de distribution électrique est extraordinairement complexe. Malheureusement, bien des Américains n’y pensent même pas.
  • L’infrastructure de gaz naturel des États-Unis fonctionne bien, mais toute nouvelle construction dans ce domaine est de plus en plus complexe.
  • Le processus réglementaire lié aux nouvelles infrastructures gazières ralentit la réalisation des projets; il pourrait être amélioré. Le processus d’obtention de permis est à l’origine de la plupart des problèmes et des retards dans la construction de nouveaux pipelines.

Terry O’Sullivan, Laborers’ International Union of North America

  • Ce sont les journaliers qui construisent les routes, les tunnels, les ponts ainsi que les infrastructures énergétiques et les infrastructures d’approvisionnement en eau du pays.
  • La remise à neuf de l’infrastructure vieillissante des États-Unis va fournir de bons emplois bien rémunérés aux journaliers et contribuer à la santé de l’économie américaine.
  • Afin de remédier au problème des retards dans la construction de pipelines, l’État de l’Alaska a présenté un projet de loi qui viser à accélérer le processus de délivrance de permis.

William Calhoun, Clark Construction Group LLC

  • L’infrastructure vieillissante reçoit de mauvaises notes depuis les années 1990. 
  • Il ne faut surtout pas oublier que l’infrastructure du pays constitue la base de l’économie américaine et se répercute directement sur la production. Il faut donc que sa modernisation soit une priorité.

Shigeru Hayakawa, Toyota Motor Corporation

  • Il est difficile pour une société japonaise de se prononcer sur les défis liés à l’infrastructure américaine, mais le Japon s’intéresse vivement à l’amélioration de cette infrastructure.<
  • La réforme de l’infrastructure est une priorité pour les sociétés japonaises qui font des affaires aux États-Unis. L’amélioration de l’infrastructure leur faciliterait les choses.
  • L’infrastructure américaine joue un rôle important dans les activités collectives des entreprises japonaises et américaines.
  • Les Japonais ont l’expérience de la construction d’infrastructures de calibre mondial et pourraient faire profiter les États-Unis de leurs connaissances. De nombreuses sociétés japonaises participent d’ailleurs déjà à de nouveaux projets d’infrastructure américains.

Respectueusement soumis,



L’honorable Michael L. MacDonald,
sénateur, coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis

L’honorable Wayne Easter, C.P., député, coprésident
Groupe interparlementaire
Canada-États-Unis